SPELLBINDING Par delà l'hymne des souffrances [ 2013 ] |
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CD Album Durée : 45.08 Style : Metal /death |
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Chronique : 29 août 2013 , réalisée par Maulny77 | ||||
La seconde vague du metal hexagonal (la première fait référence à Blasphème, Vulcain, Loudblast...) est en perpétuel déploiement. De nombreuses formations se forment, délivrent un premier album afin de suivre la voie tracée par un certain Gojira. Notre actualité s'est arrêté sur un sextet de metal venu de Picardie au nom de Spellbinding. Le groupe ayant entre autre pour influences Dark Tranquility, Trivium, Lamb of God, Children Of Bodom... est composé de Tony (chant grave), Charles (chant aigue), Quentin (guitare), Greg (guitare), Jerem (basse) et Yan (batterie). Un premier EP est sorti en 2009, puis un album cet été. L'opus composé de 10 titres est une association de rythmiques pesantes et de sonorités mélodiques, le duo vocal s'exprime en français de manière énergique, rageuse. Avant de déposer le cd dans mon lecteur, "Par-delà l'hymne des souffrances" présente une pochette controversée exprimant de part et d'autre un représentant du mal, le bien et le malin. Le thème général de l'ouvrage... Dès le début de "Lumen Gentium", le ton est donné. La musique des Picards est d'orientation death metal mélodique, les riffs sont puissants, la section rythmique lourde et sombre, le propos engagé. Les nappes de claviers apportent harmonies et mélodies. L'ambiance est entêtante et agréable. Tony et Charles se partagent le chant dans un registre différent et complémentaire avec la même hargne. Les deux compères sont en phase avec les textes des chansons, ces derniers traitent des méfaits de l'Homme et de ses conséquences (guerre, violence, politique, religion, consommation, censure…). Ils sont douloureux, graves traitant de sujets contemporains ou futurs. Spellbinding évoquent des domaines interpellant mais ne cherche surtout pas devenir un moralisateur. Les compositions se succèdent sans temps mort, sans fioritures de manière assez directe. Je retiendrais "Renaissance" pour son coté festif et enjoué, les soli de "Telostigma" et "Réprouvé" et la grosse dynamique de "Anastacia" et sa possibilité de devenir un hymne en live. L'album se termine sur "Ascension Divine" et un final reprenant la morosité des propos de l'ouvrage. Les musiciens et l'association Metal Karnival se sont chargés d'autoproduire ce premier essai. La production est propre et correcte, la batterie demande peut-être par instant un peu plus de profondeur. Les instruments sont parfaitement audibles et identifiables. En conclusion, cet opus à l'allure d'un concept-album mérite le détour musicalement mais aussi textuellement (je vous invite à parcourir le livret interne). Spellbinding se positionne comme une formation prometteuse de la scène Death, le groupe mérite de s'affirmer et de s'écarter de ses influences pour son second album. Un bon début. |
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