DEVARIEM
Planet earth : ground zero [ 2013 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 40.51
Style : Thrash metal
  Infos :
  Contact label : http://www.remedyrecords.de/
  Contact groupe : https://www.facebook.com/media/set/?set=a.409681279112469.98668.245405175540081&type=3 https://myspace.com/devariem
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 25 août 2013 , réalisée par daills
   
La pochette annonce la couleur : la planète terre en implosion, un immense ground zero : une vision apocalyptique relativement classique chez les groupes de thrash metal. En effet, ces cinq petits gars originaires de Lûbeck en Allemagne font dans un thrash old school très traditionnel.

On rentre tout de suite dans le vif du sujet car cela "bastonne" dur dès le premier morceau éponyme ‘Planet Earth : Ground Zero’. Instantanément on se contextualise dans le thrash 80’s de la Bay Area, EXODUS en tête.
Les riffs sont puissants, la batterie cogne dure, les soli sont rapides et aiguisés. Alex Lendge éructe au chant donnant une belle puissance au tout même si on peut lui reprocher un manque de finesse et de modulation dans ses lignes vocales.
Tout le reste de l’album est à l’avenant de ce premier titre ; les rythmes ne faiblissent jamais ; l’écoute est agréable grâce en partie à la technique des musiciens qui ne déméritent pas et grâce également à l’énergie qui se dégage du groupe.
DEVARIEM déclare jouer un thrash brutal mais jamais simpliste et cela se vérifie effectivement tout au long de l’écoute de ce disque ;écoutez donc un morceau comme ‘Casketeer’ avec ses nombreux riffs et changements de rythme pour vous en convaincre.
Si EXODUS est le groupe qui apparaît le plus influent à la première écoute, on retrouve également la patte de TESTAMENT ainsi que celle de SLAYER (notamment sur les breaks). Même le son est très typé 80’s.
Mais voilà, DEVARIEM a beau exceller techniquement dans un thrash complexe, passé les premières minutes la linéarité des morceaux finit par lasser. On est souvent sur les mêmes rythmes, les mêmes plans à l’infini et les vocaux ‘brut de pomme’ d’Alex Lendge n’arrangent pas les choses.

Voilà donc un album pas foncièrement mauvais (6/10 est une note tout à fait honorable !) dont la principale force est l’énergie qu’il dégage. On se replonge avec bonheur dans cette puissance qu’avait les gros groupes de thrash de la Bay Area à leurs débuts.
Le seul défaut de ce disque est de vite lasser. Nul doute que DEVARIEM possède la technique nécessaire pour faire évoluer son thrash vers un peu plus de finesse et de diversité.







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