WRATH OF VESUVIUS
Revelation [ 2013 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 44.16
Style : Deathcore
  Infos :
  Contact label : http://www.riteofpassagerecords.com
  Contact groupe : https://www.facebook.com/wrathofvesuvius https://myspace.com/wrathofvesuvius
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 23 août 2013 , réalisée par carlos_ray
   
Wrath of Vesuvius est un groupe de Metalcore originaire de Californie, formé en 2007, signé sur le label Rite of Passage Records et qui compte à son actif un EP (A World in Peril, 2009) et un premier album (Portals Through Ophiucus, 2010). Il aura donc fallu 3 ans de travail et de tournée au groupe avant de revenir avec ce nouvel album sobrement intitulé Revelation.
A première vue, l’artwork est élégant sans pour autant faire montre de trop d’originalité, mais l’infographie est bien réalisée et donne envie de s’intéresser un peu plus au contenu.
L’intro ouvre sur une partie de guitares en sons clairs, puis rentre un basse-batterie groovy, ce qui permet de rentrer en douceur dans l’album. La suite est puissante et lourde, et part sur un mid-tempo accrocheur où quelques nappes de guitares dissonantes sont utilisées de manière fine et parcimonieuse.

Sur le morceau qui porte le nom de l’album, les riffs de guitare sont techniques et agrémentés de parties plus metalcore. Dès la première écoute, l’oreille de l’auditeur est immédiatement accrochée par la variété des riffs, qui ne sont toutefois pas ultra démonstratifs en terme de technique. Un bon compromis entre musicalité et technique en somme.
Les patterns de batterie sont assez variés, groovy par moment et plus brutaux à d’autres, mais pas l’ombre d’un blast-beat à l’horizon, ce qui peut s’avérer surprenant et montre que Wrath Of Vesuvius officie maintenant moins dans le Death Metal que dans le Metalcore technique! D’ailleurs, l’album s’enrichit de quelques dissonances savamment orchestrées (sur le titre éponyme "Revelation" par exemple), plus caractéristiques de ce style.
La voix officie dans un registre guttural, limite hardcore parfois, sans toutefois user de trop de variations.

Sans jamais trop en faire, la basse est lourde et puissante et occupe bien le spectre grave. Saccades rythmiques et riffs plus lourds sont présents en alternance et des soli plutôt aériens et mélodiques viennent s’intégrer aux morceaux avec élégance. Quelques passages calmes s’intercalent entre les morceaux (la fin de "The Light Once Sougth After"). La même recette est appliquée tout au long de l’album, ce qui offre quelques moments de repos bien mérités pour les oreilles de l’auditeur avant de repartir de plus belle vers plus de brutalité.
L’album nous gratifie sur la fin d’un morceau instrumental ("Siren") dans lequel les guitares en sons clairs s’entrelacent et se donnent la réplique.

"Revelation" nous offre une grosse production, la batterie sonne très naturelle, le son d’ensemble n’est pas clinique comme on pourrait s’y attendre.
Pour résumer, les 9 titres s’enchaînent bien et on ne s’ennuie pas une seule seconde. Les morceaux sont assez courts, la majorité des titres comptant entre 3 et 4 minutes. Si je me laissais aller à un regret, c’est ce petit manque d’agressivité ou de folie que l’on attend mais qui n’arrive jamais vraiment. Peut-être que le death-metalleux qui est en moi ne peut se passer de blast-beats...







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