SCUM Gospels for the Sick [ 2005 ] |
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Durée : 41’43 Style : Punk / Black |
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Chronique : 21 août 2005 , réalisée par SAVINI | ||||
Scum est un groupe all star et hors normes regroupant plusieurs personnalités venant de divers horizons musicaux qui ont souhaité mettre en commun le temps d’un album leur goût de la liberté, de la révolte et plus généralement de la musique sans concession. Au sein de Scum sont donc réunis plusieurs sommités dans leurs genres respectifs (Casey Chaos/ Amen, Samoth/ Zyklon, ex-Emperor, Faust/ ex-Emperor, Cosmocrator/ MindGrinder et enfin Happy-Tom/ Turbonegro, sans parler des invités de marque que sont Mortiis et Nocturno Culto) qui ont essayé avec ce Gospels for the Sick de marier l’esprit du black metal norvegien avec celui du punk et si cet album n’est pas la bombe ultime que l’on pouvait attendre il n’en demeure pas moins qu’ils ont amplement rempli cette mission a priori impossible. Aussi étrange que cela puisse paraître pour certains cet album est bien la preuve que le black metal et le punk ont au final peut-être plus de similitudes que de différences. Si la musique de ce Gospels for the Sick est résolument punk (il faut dire que le chant étant entièrement punk il est difficile d’en faire abstraction) on sent bien en revanche que la production particulièrement brute et sèche de l’album correspond aussi bien à l’esprit du punk qu’à celui du black metal. On sent bien également la volonté du groupe de mêler à un punk brut de décoffrage des passages et atmosphères typiquement black (l’intro de Truth won’t be sold), des plans de batterie black, des riffs black ou encore des tempos plus lourds et lents que ceux que l’on trouve normalement sur un album de punk. Ainsi des titres très rock’n’roll (voir par exemple les guitares sur Throw up on you) croisent des titres plus punk (Deathpunkscumfuck) ou plus sombres et torturés (Road to sufferage) mais d’une manière générale on peut dire sans grand risque de se tromper que l’alchimie prend plutôt bien et qu’un deuxième album pourrait, si nos grands malades souhaitent pousser encore plus loin leur démarche, être encore meilleur. Cet album loin d’être indigeste aura certainement été une bouffée d’oxygène dans la carrière des principaux intéressés tant il semble évident au vu du résultat final qu’ils se sont ici avant tout fait plaisir sans se soucier le moins du monde des esprits chagrins ou d’éventuels impératifs commerciaux. |
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