SINNER Touch of sin 2 [ 2013 ] |
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CD Album Durée : 49.23 Style : Heavy-rock |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
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Chronique : 09 août 2013 , réalisée par Ivan.Jack | ||||
Lorsque j'ai appris que Sinner avaient réenregistré des chansons de leurs premiers albums, mon sang n'a fait qu'un tour : j'ai grandi avec l'effervescence du metal allemand et Sinner fut l'un des groupes de cette scène, avec Accept, Trance, Destruction, Kreator... qui m'a le plus marqué à l'époque, et surtout les premiers albums Danger Zone et Touch of Sin, avec ces belles fesses dessinées à la pop-art, d'ailleurs reprises avec un autre style sur la pochette du nouvel album. J'ai donc imaginé ce que pouvait donner une relecture de ces morceaux cultes avec une production actuelle... Peut-être avais-je mis trop d'espoir.... Le résultat reste mitigé, tant le style du groupe est dépassé de nos jours... Ne soyons pas trop dur, la majorité des titres s'en sort haut la main, surtout ceux du premier Touch of Sin justement ; « Born to Rock », « Bad Girl » et « Shout » font toujours mouche, même avec deux tons en dessous des originaux, pour un confort vocal je suppose, Matt Sinner n'ayant plus la voix de ses 20 ans, mais cette transposition donne à l'ensemble une lourdeur assez désagréable à digérer au départ mais qui s'estompe au fil des écoutes... « Comin' out Fighting », « Danger Zone » et « Blood on the sand » restent toujours entraînants, on tape volontiers du pied et on se surprend à redécouvrir les meilleures compos, à savoir le très avant-gardiste « Emerald » et le mélodieux « Lost in a minute »... Le son est coriace, la voix est plus éraillée qu'il y a 25 ans mais toujours efficace, les musiciens ont dû se régaler à réenregistrer ces perles musicales... Pour en finir avec le positif, « Masquerade » finit de mettre tout le monde d'accord, Sinner est un très bon groupe bourré de feeling et de talent, même s'il reste trop méconnu, Matt Sinner étant plus renommé pour être le bassiste de Primal Fear... Dommage, un très bon chanteur et compositeur ce Matt... Mais là où le bas blesse, et c'était le risque principal, certains morceaux n'ont pas supporté les affres du temps... Ces riffs tranchants et heavy novateurs à l'époque (1984-1985) sont tellement passés dans le domaine public, si je peux dire, et maintes fois ressassés que « Knife in my Heart », malgré sa jolie mélodie, passe pour un mauvais single de Bon Jovi, « Concrete jungle » et « Germany Rocks deviennent ennuyants au plus haut point, ringards même et « Don't believe a word » (relecture du hit de Thin Lizzy) sonne vraiment plat, même avec cette production en béton armé.... « Heat of the city » clôt cette album de manière un peu singulière, tant d'autres morceaux plus intéressants de cette époque auraient pu être réenregistrés.... Cet album aura l'avantage de raviver la flamme de certains (moi le premier) des émois nouveaux qu'on été le Heavy Metal des années 80, mais j'ai peur que les jeunes mélomanes ne connaissant pas cette vague de metal allemand passe à côté de ce CD en le trouvant « has-been »... Malgré tout, comme je le disais, certains morceaux sont éternels, tout simplement parce qu'ils sont très bien écrits au départ... Allez, j'y retourne !!! BORN TO ROCK YA !!!! |
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