EXHUMED Necrocracy [ 2013 ] |
||||
CD Album Durée : 38.00 Style : Death/grind |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
:: LIRE L'INTERVIEW :: | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 12 juillet 2013 , réalisée par Goldatarte | ||||
Retour sur 2011 et la sortie de « All guts, no glory », l'album qui marquait le retour d'EXHUMED après cinq années d'absence. Un album qui rappelle à certains que si les américains sont une légende du death/grind, ça n'est pas pour rien. Les riffs étaient énormes, la production était enfin aboutie (désolé pour les fans du son crasseux) et les compositions avaient une forte tendance à casser des nuques. Alors nous voici en 2013 face au dernier opus des bouchers californiens sorti encore et toujours sous l'égide de Relapse Records qui suit le groupe depuis son premier album, « Gore metal », en 1998. Voici « Necrocracy », le thème ne change pas, on est toujours dans les boyaux, la boucherie, la mort et toutes ces joyeusetés qui font le côté mignon du death metal. Ne t'inquiète pas cher lecteur, nous sommes ici en terrain connu. Alors on ne le dira jamais assez mais EXHUMED fait partie de ces groupes qui sont nés dans la traînée du saint CARCASS, source d'inspiration inépuisable aux abords de la jonction entre les années 80 et 90. Symbole du death de l'époque, monstre invaincu. Bref, c'est en tout cas le papa de nos américains qui le clament haut et fort et sans vergogne. Là où on peut faire une différence, c'est que EXHUMED a un côté plus punk/thrash qui ne ressort pas dans tous les groupes du genre. Cette particularité fait la différence encore aujourd'hui avec des titres tels que « The Shape of Deaths to Come » ou « Coins Upon The Eyes » et son solo de guitare. « Necrocracy » confirme deux tendances du groupe : tout d'abord EXHUMED ne change pas. Le quartet ne démord pas de son death/grind survitaminé et groovy comme le prouvent des morceaux comme « Dysmorphic » ou « Sickened ». Secundo, la production des albums ne fait que grimper au fil des opus. Si « All guts, no glory » avait déjà passé un cap, ici nous avons droit à un album extrêmement bien produit où tout est décelable, où toutes les subtilités passent (le tapping de « Sickened »). Encore une fois, dommage pour les aficionados de son crasseux. Pour ce qui est du contenu, « Necrocracy » propose un total de neuf titres pour un total d'une quarantaine de minutes. Et oui, ça fait peu de titres pour cette longueur avec une moyenne de quatre minutes par morceau mais ne vous inquiétez pas, la lassitude n'est pas au rendez-vous malgré certaines redondances de composition (les deux premiers titres par exemple). Les morceaux s'enchaînent bien, seuls les soli de guitare de Matt Harvey et Wes Calley laissent un peu de répit et de mélodie aux oreilles de l'auditeur (« (So passes) The glory of death »). Mention spéciale aux soli d'ailleurs qui sont vraiment tous réussis à part peut-être celui de « The Rotting », un chouilla en dessous des autres. Pendant ce temps, Matt Connell bûche toujours autant derrière les fûts de manière quelque peu simpliste dirons certains mais d'une efficacité monstre que l'on ne peut pas nier. Encore et toujours, l'alternance entre les voix de Matt Harvey et Leon del Muerte ajoute une plus-value non négligeable à un groupe déjà excellent. On retiendra particulièrement des morceaux fédérateurs comme « Necrocracy », « Dismorphic » ou « Ravening » un poil plus occulte. Le mois d'août voit l'arrivée de ce qui peut être l'un des meilleurs albums de death/grind de l'année (un nouveau CARCASS pour décembre... à surveiller pour le podium). Certes, EXHUMED n'a toujours pas changé de recette, mais en même temps si j'aime la viande de bœuf, j'achète du bœuf et pas du cheval ou du dromadaire. Moi j'aime bien EXHUMED donc je voterai « Necrocracy » aux prochaines élections. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|