BLACKMORE'S NIGHT Dancer and the moon [ 2013 ] |
||||
CD Album Durée : 53.00 Style : Folk médieval |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 25 juin 2013 , réalisée par sarvgot | ||||
Habituellement, nous débutons une chronique en présentant brievement le groupe dont il est question. Mais certaines fois, on s’en abstient pour 2 raisons : premièrement c’est inutile puisque le groupe est connu de tous. Deuxièmement car présenter brièvement un homme comme M Blackmore serait lui faire offense. Réduire sa carrière au simple rôle de guitariste / compositeur, rôle qu’il a tenu au sein de Deep Purple, serait méconnaitre cet homme. Depuis quinze ans maintenant il évolue avec sa femme (Candice Night) dans une formation qu’ils créent eux-même : BLACKMORE’S NIGHT. Quel joli nom de groupe tout de même. Le plus surprenant c’est que malgré leur présence dans presque tous les magazines, webzines Rock et Metal, ce groupe est totalement étranger à ce genre. Le couple est en effet un genre de minstrel, jouant le Folk et la musique médieval dans divers royaumes de la Terre (du milieu). M Blackmore semble y trouver son compte, l’auditeur aussi. Encore plus sur ce DANCER AND THE MOON, le Blackmore’s Night version 2013. Et l’on y retrouvera quelques belles facettes du groupe. Que ce soit un aspect presque Deep Purple (The Moon is Shining), un autre Folk habituel (« Minstrels In The Hall »), empruntant le chemin des hommages (« Carry On … Jon ») ou celui des ré-adaptations (« Lady in Black » notamment), Blackmore’s Night livre un album abouti. Non pas que ses précédents ne l’étaient pas, mais DANCE AND THE MOON est un véritable festival d’une ambiance Folk joyeuse et dansante (« Troika ») et d’ambiance plus intimistes (« The Last Leaf ») voir poignante, notamment sur ce final. CARRY ON … JON clos l’album d’une remarquable manière. En hommage à Jon Lord, Ritchie Blackmore revêt le costume de guitariste rock des plus grands soirs d’une époque d’un pourpre assez profond. Le riff de la chanson est d’une beauté et d’un classicisme remarquable. Avec un clavier résonnant Hammond (tiens, tiens) le titre ne pouvait rendre meilleur hommage. Mais ne réduisons pas l’album à ce simple titre, le reste est tout autant de grande envergure. De là à dire qu’il s’agit du meilleur album du duo … En fait il n’y a pas de vrai morceau marquant comme sur certaines précédentes livraisons (UNDER A VIOLET MOON) mais l’album est si cohérent que l’on se plonge aisément dans cet univers folk – médiéval que le groupe a su parfaitement retranscrire. Les titres défilent sans que l’ennui ne guette. Et c’est souvent le signe d’un très bon album. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|