CHRONIQUES ALBUMS

Les italiens de Rimini ayant un premier album à leur actif, "Silver Lake" paru en 2011 chez SG Records, viennent à nouveau alimenter les bacs avec une seconde production "Every Shape and Size". Officiants, depuis 2003, dans le domaine du metal progressif et fortement influencés par Dream Theater, Angra ou Pain of Salvation, les quatre transalpins à savoir : Davide Bertozzi (chant), Luigi Rignanese (basse), Riccardo Fabbri (claviers), Giovanni Matichecchia (guitare) et Andrea Urbinati, maintiennent ce cap tout au long de cet ouvrage. Le groupe profite de l'occasion pour améliorer ses compositions, de meilleurs harmonies, un chant plus adapté, des riffs et soli renforcés en intensité ainsi qu'une section rythmique plus présente.

L'album débute par une intro alambiquée puis "Invisible To The Eye" devient plus punchy, les riffs saccadés sont renforcés par une production énorme. Les arrangements sont embellies par l'utilisation à bon escient de claviers. Les compositions suivantes voient l'allure se réduire, Silver Lake décide d'orienter ses compositions vers un metal progressif plus sophistiqué. Cet héritage en provenance de Queensryche va transpirer sur "Shaping The Scarlet Flame", "Guardian Demon" puis un peu plus tard sur "Escaping From This Town".
Le domaine de la mélancolie est exploré par deux fois avec "Dorian" et "58", on retient surtout le second par ses superbes arrangements de piano et claviers ainsi que l'utilisation de guitare acoustique.
Je ne peux faire l'impasse de "The Illusion", titre complexe et instrumental, mettant en valeur les qualités techniques de musiciens.

A nouveau l'Italie, nous invite à découvrir une formation de metal progressif ayant un avenir prometteur. Les compositions ne sont pas forcément originales, les influences du groupe perdurent sur cet album mais cette galette ambitieuse laisse de bons espoirs pour le troisième opus de Silver Lake.

Une sortie intéressante qui mérite d'être écoutée.