SEPTIC FLESH Esoptron [ 2013 ] |
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CD Album Durée : 60.02 Style : Black Death Metal |
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Infos : | ||||
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Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 22 juin 2013 , réalisée par Chart | ||||
Fort de son petit dernier, « The Great Mass », sorti en 2011, SEPTIC FLESH semble ravi de nous présenter à nouveau son catalogue. Après la réédition cette année de son premier album, « Mystic Places of Dawn », les grecs remettent le couvert avec « Esoptron » paru à l’origine en 1995. Le groupe profite de son succès en augmentant son album de trois nouvelles pistes dont deux enregistrées lors d’un concert à Lille en 1999. Niveau production, le groupe est resté fidèle au son de 1995, se concentrant simplement sur un nouveau mastering. On retrouve donc l’ambiance de l’album original tout en gagnant un peu de puissance. C’est certes un bon moyen de faire découvrir à la jeune génération cet album tout en conservant un esprit d’origine. La démarche est intéressante, pas inédite, car il est évident que la nouvelle stature du groupe ne peut que lui permettre d’augmenter ses ventes. La démarche, vue sous cet angle, est tout à fait légitime. Par contre, là où certains nous offrent un deuxième CD gavé de bonus ou de vidéos, SEPTIC FLESH se contente un peu trop simplement de peu. « Woman of the Rings » est un titre tout à fait efficace qui contre balance de par son esprit goth rock le reste des morceaux plus orientés vers le black et le death. En outre, les deux morceaux live sont un peu limites. La production n’a rien d’exceptionnelle et même s’il est toujours agréable d’écouter le groupe en live, ces bonus sont d’une utilité un peu limitée. L’intérêt de ce disque, car il y en a bien un, c’est de pouvoir à nouveau se procurer l’album ! Le succès de l’époque n’a pas grand-chose à voir avec celui d’aujourd’hui et SEPTIC FLESH était bien plus underground qu’à l’heure actuelle. Il y a quelque chose d’historique en ré écoutant ces pistes. C’est comme se replonger dans les racines du style. Certes, 1995 ne marque pas les débuts du metal extrême mais par rapport à aujourd’hui, il s’agissait encore de balbutiements et je doute fort que le public ait pu se procurer le disque original si facilement à sa sortie. Alors aujourd’hui, profitez-en pour vous ré écouter des morceaux tels que « Esoptron », « Burning Phoenix » et sa lourdeur symphonique, « Rain » et ses ambiances sombres entrecoupées de blasts aux allures trashies. « Ice Castle » est bien la preuve que déjà à ses débuts SEPTIC FLESH ne se contentait pas d’une dimension linéaire. Le groupe joue déjà sur des arpèges et des sons clairs afin de donner de la profondeur à ses titres. Même si le groupe n’utilise plus vraiment ces morceaux en live, ils ne restent pas moins les témoins d’une époque fertile pour le groupe où tout était en train de se jouer pour eux. Plus qu’une véritable sortie révolutionnaire, la nouvelle version d’« Esoptron » est une bonne manière de se remémorer ce qu’était un grand groupe en devenir. On est désormais prêts pour un nouvel album, à moins qu’ils aient décidé de tout nous ressortir dans les prochains mois… |
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