SHINING One One One [ 2013 ] |
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CD Album Durée : 36.55 Style : Black Jazz |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
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EMOTION |
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Chronique : 21 juin 2013 , réalisée par Chart | ||||
Attention à ne pas confondre SHINING avec SHINING ! L’un est suédois et joue du black metal tandis que l’autre est norvégien et vient du jazz. Les différences musicales entre les deux groupes sont suffisamment évidentes pour que la confusion soit évitée. Mais au cas où, faites attention aux logos et au visuel au moment d’acheter un album. SHINING, celui qui nous intéresse donc, s’est formé en 1999 autours du saxophoniste et multi-instrumentaliste Jørgen MUNKEBY. Ses débuts acoustiques dans le Modern Jazz ont été très remarqués. Depuis 2005 et la sortie de son troisième album, « In The Kingdom Of Kitsch You Be a Monster », on a pu assister à des changements radicaux dans le groupe avec l’introduction d’instruments électriques. 2010 marque les bases du style actuel de SHINING avec son album « Blackjazz ». 2013 et voici donc le retour de SHINING qui donne suite à « Blackjazz ». Ce nouvel album reste dans la lignée de son prédécesseur avec un esprit un peu plus rock encore. S’il s’agissait du premier album du groupe, il serait bien difficile de classer un tel opus dans une catégorie précise du metal. Si « I Won’t Forget » garde une base rock assez classique, il n’est pas forcément évident d’en dire de même à propos du reste de l’album. Ce « One One One » me rappelle un peu la démarche qu’avait pu avoir Devin TOWNSEND au départ de STRAPPING YOUNG LAD. Le groupe expérimente, se lâche totalement et sort totalement des sentiers battus. Une grosse énergie est présente sur ce disque et la technique est au service de la musique. Les lignes de saxophones sont réellement démentes. Ces sonorités apportent une forte touche d’originalité comme on peut le constater sur « The One Inside ». Les riffs de « My Dying Drive » sont tout en lourdeur tandis que la batterie appuie le tout. Pas toujours évident de suivre l’ensemble malgré tout. « Blackjazz Rebels » est un joli déferlement de riffs complexes mais tout à fait logiques. « How Your Story Ends » remet en avant le jazz dans son introduction au saxophone. La suite du morceau est un peu moins chaotique que d’autres morceaux et fait la part belle à plus de mélodies ce qui contraste avec « The Hurting Game » nettement plus lourd et agressif. SHINING nous livre un nouvel album sans compromis où le metal côtoie des aspects du jazz dont on n’avait pas forcément connaissance jusque là. Le tout est extrêmement intéressant mais pas forcément du goût de tout le monde. Néanmoins, par curiosité, les musiciens de metal devraient y jeter une oreille attentive car il y a ici quelque chose de précurseur qui pourrait bien repousser certaines limites dans les styles. |
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