BURNING RAIN
Epic obsession [ 2013 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 71.49
Style : Hard rock
  Infos :
  Contact label : http://www.frontiers.it/‎
  Contact groupe : https://www.facebook.com/burningrain
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 13 juin 2013 , réalisée par Maulny77
   
Profitant d'un peu de temps libres, Doug Aldrich (Whitesnake, ex-Dio) saisit l'occasion de remettre en selle BURNING RAIN. Le groupe voit l'arrivée de Mat Starr (batterie) et Sean Mc Nabb (basse) épaulés par le seul rescapé de la formation initiale, Keith St. John (chant). Les 4 musiciens viennent livrer, 13 ans après "Pleasure To Burn", le troisième album de groupe : "Epic Obsession".

Le fruit de cette collaboration est un ouvrage de hard-rock traditionnel à connotation proche du Serpent blanc ou du Dirigeable. Le programme, à la production énorme, est prometteur...

D'entrée de jeu, le voyage nous conduit dans cet univers. "Sweet Little Baby Thing" est une association réunissant Whitesnake, Led Zeppelin et le Hard sauce US. L'ambiance étant donnée, l'auditeur est ainsi paré pour débuter le voyage. Tous les aspects et subtilités de cet univers vont être visités.

Bien que le groupe ait choisi d'organiser un parcours à travers le répertoire sonore des deux formations précités, Burning Rain nous emmène faire une escapade du coté du Hard FM avec "Too Hard To Break", propose une visite chez Steve Tyler et ses compères grâce au refrain tendance Aeromsith de "Out In The Cold Again" ainsi qu'une pause afin de contempler le paysage avec la traditionnelle ballade "Heaven Gets Me By" et sa mélodie proche de "Dead Or Alive" de Bon Jovi. L'héritage est donc entre bonnes mains...
La section rythmique est puissante et possède une assise en béton armé. Keith St John se frotte sans défauts à Coverdale et Plant, il dégage une puissance vocale taillée pour la scène. Le sieur Aldrich nous rappelle qu'il n'est pas maladroit avec une guitare électrique ou acoustique, il se permet de revisiter des riffs et soli façon 70's ou 80's agrémentés d'une dose de Puissance et d'une dose d'Energie. Doug Aldrich mérite sa place parmi le gratin des guitars players au même titre que Jimmy Page, John Sykes, Joe Perry... Son interprétation de "Kashmir" est suffisante pour nous en convaincre, si nécessaire.

A la fin des 14 titres, notre sentiment est partagé. Non pas que cet album soit mauvais, que les musiciens n'assurent pas, mais on est peut-être en droit d'en demander plus à Burning Rain. Les musiciens maitrisent parfaitement cet univers mais il aurait été agréable que Doug nous conduise vers d'autres univers, qu'il se mette en danger, qu'il prenne plus de risques en se détournant de ses créations habituelles.
En conclusion, cet opus saura ravir les fans pur et dur de hard 70's, mais laissera malgré tout une sensation de déjà entendu.







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE