U.D.O. Steelhammer [ 2013 ] |
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CD Album Durée : 61.32 Style : Hard rock |
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Chronique : 13 juin 2013 , réalisée par AVALON | ||||
Après son départ dAccept, son leader a formé son propre groupe U.D.O. et a sorti en 1987 (deja...) son premier opus "animal house", qui étais dejà un bon petit album avec des mélodies entêtantes. Puis au fil du temps et des albums, le style est redevenu "allemand", à savoir un heavy metal assez incisif, entre power et thrash, et une discographie en dent de scie. Le 14ème album "Steelhammer" arrive dans les bacs - que je n'avais même pas vu arrivé - et ne déroge pas à la règle. Alors que nous apporte cet album qui, jusqu'à la pochette, sonne cliché "heavy teuton" ? Tout d'abord une production assez moyenne pour un metal que l'on présente comme racé -je doute. Passons. Techniquement ne vous attendez pas également à de superbes envolées solitaires ou de la virtuosité, ici tout est vraiment moyen, le groupe mise en gros sur le potentiel vocal et sur la rythmique... Les titres? Rien de neuf sous le soleil, vous mixez tous les albums de UDO et vous en faites cet opus, en moins bien. Il faut dire que Udo Dirkschneider (qui a 60 ans) a lâché un peu de lest et cela se ressent nettement dans sa façon de chanter, moins incisive, et même si le timbre de voix rauque est reconnaissable entre 60 milliards d'individus. La musique est également à son image, plus lente, plus convenue, plus inoffensive. Pour comparaison, Accept fait du speed a coté, étrange paradoxe. Le titre "Metal Machine" fait penser à du sous Gamma ray mixé à du Accept, un risible "Devil's Bite" dont le synthé est franchement horrible, ma grand mère je crois avait le même Bontempi en son temps. Un titre qui se veut hybride entre heavy et "électronique", complètement raté et non maîtrisé par le groupe. Heureusement quelques titres sortent leur épingle du jeu, comme "Death Ride", assez percutant, il était temps. Le "When Love Becomes a Lie" est également plutôt réussi, avec un tempo plus lourd, un bon refrain. Dommage pour le synthé en arrière plan, qu'il faut bannir à jamais. Comme souvent maintenant, si les titres heavy sont plus hard rock et médiocres, les balades (comme sur "Heavy Rain") sont superbes, avec ici un violon, piano et un chant étranglé d'Udo. Émouvant. Surprise par contre, avec le titre "Basta Ya", et un Udo qui chante en espagnol. Normal car le leader vit à Ibiza depuis quelques années et voit la crise de ses propres yeux, peut-être aurait-il dû rester en Allemagne pour le coup, mais toujours est il qu'il ne se résigne pas en signant un "Basta Ya" de convenance. Vitor Garcia chanteur heavy espagnol accompagne Udo sur ce titre, étrange utilisation d'une langue que l'on a peu entendu dans du metal... Bref, vous l'aurez compris, un album très inégal, avec des essais de titres électroniques ratés, des titres médiocres, d'autres bons ... Étonnant, comme si le groupe se cherchait encore après toutes ces années... Il est cependant sur que le groupe et UDO ont perdu de leur superbe, et ne font plus vibrer comme avant. J'ai l'impression qu'ils deviennent une pale caricature d'eux même, et ce n'est pas vraiment bon signe. Pour ma part je vous conseille d'autres albums et d'autres groupes, étant très déçu par cette piètre prestation... Et je reste poli. |
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