NO MAN EYES
Hollow man [ 2013 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 50.31
Style : Heavy metal
  Infos :
  Contact label : http://www.mightymusic.dk/‎
  Contact groupe : http://www.nomaneyes.com http://www.reverbnation.com/nomaneyes
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 12 juin 2013 , réalisée par Maulny77
   
Après le foot-ball et la pizza, l'italie est-elle en passe de devenir une nation incontournable en terme de heavy metal? Force est de constater qu'une nouvelle formation de ce registre musical, No Man Eyes, vient encore dévoiler son premier album : "Hollow Man".
Un peu d'histoire avant de parler musique. A la suite de la dissolution de Graveyard Ghost et deux albums commercialisés "Crystal Tears" en 2003 puis "Omega" en 2007, Andrew Spane (guitare) et Michele Pintus (batterie) décident de former le groupe en 2011. Il sont rejoints plus tard par Fabio Carmotti (chant) et Alessandro Asborno (basse).

En terme de musique, les transalpins pratiquent le heavy-metal sombre incorporant une touche de sonorités contemporaines. Le groupe a opté pour un démarrage d'album conventionnel, soit un titre instrumental concis, permettant de découvrir la palette musicale de No Man Eyes, mais aussi la technique et la maitrise des membres de la formation. Toutefois, "Strive"(intro) est un morceau respectable mais est-ce bien nécessaire?

Dès "Hollw Man", seconde composition, le ton est maintenu et conservé durant les 47 minutes et les 9 titres restant à venir, faisant abstraction du dernier morceau, lui aussi instrumental (outro). Les rythmiques sont lourdes et pénétrantes, la basse est ronde et audible au possible, les futs sont martelés et parfois mis à rude épreuve façon death metal. Les guitares accentuent l'obscurité des morceaux de part l'utilisation de 7 cordes. Andrew Spane sait nous mettre en émoi grâce à ses soli réfléchis et accrocheurs. Le chant souffre par moment de problèmes de prononciation, mais Fabio Carmotti pratique dans l'ensemble un chant mélodique et sa voix peu grave n'est pas désagréable. Il est dommage que le mixage la positionne un peu en retrait par rapport aux instruments, un manque de puissance est ressenti. Le reste de la production est assez propre, permettant d'entendre chaque musiciens.

Les influences du groupe sont ressenties et adaptées sans être copiées, on peut par endroits penser à Judas Priest pour le coté heavy metal, Nevermore pour son approche death progressif mais aussi ses guitares façon Jeff Loomis. On peut regretter que No Man Eyes n'ai pas su contenir sa fougue et ai composé des morceaux complexes et un peu trop dense. Ce n'est qu'un premier essai, me direz-vous...
Ces petits nouveaux méritent bien que l'on jette une oreille et non pas un coup de tête à leur première tentative. A tester sur un terrain de jeu "indoor".







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE