ELECTRIC LIGHT ORCHESTRA
Zoom [ 2013 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 50.17
Style : Pop rock
  Infos :
  Contact label : http://www.frontiers.it
  Contact groupe : http://www.elo.biz
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 11 juin 2013 , réalisée par Ivan.Jack
   
Electric Light Orchestra, plus connu sous le nom ELO a eu ses heures de gloire dans les années 70 et le début des 80's, avec ce mélange un peu pompeux de rock, d'orchestrations classiques et de pop progressive. Ce groupe anglais fait partie de nombreuses formations injustement méconnues dans notre pays soit-disant culturel, tout comme le sont Camel, Kansas, Van Der Graaf Generator ou même Rush dans un style plus progressif. Quand on voit le paquet d'albums sortis du groupe du maître d'oeuvre Jeff Lynne, on se dit que la France a une sacrée carence en culture musicale anglo-saxonne et qu'on devrait enfin se mettre à la page, ne serait-ce que pour les passages radio, cela éviterait de nous étouffer depuis 30 ans avec toujours les mêmes chansons de U2, The Police ou Balavoine.... Il y a tant de groupes talentueux et différents à découvrir, ou à re-découvrir.... Bref, je m'égare...

Zoom est donc la réédition par Frontiers de l'album paru en 2001, avec 2 titres bonus.
J'avoue donc que malgré mes goûts prononcés pour la musique des années 70, je ne connaissais ce groupe que de nom, j'avais écouté deux ou trois chansons et vus quelques pochettes, mais je ne m'y étais jamais intéressé plus que cela. Alors je fais ma session de rattrapage.

Dès le départ, et c'est un sentiment qui ne me lâchera pas tout au long de l'album, c'est la manière dont ce fameux Jeff Lynne (chant, guitare, basse, synthés) peut geler le temps et faire oublier que la musique a évolué depuis 1975. On est pris dans une sorte de retour dans le temps, rien que par le son de batterie semblant sortir d'un local de répétition et la voix douce et suave qui ne paraît pas avoir souffert des affres du temps...

On navigue donc entre du ternaire bien groovy, « Alright », à des ambiances Beatles très prononcées (« Moment in paradise »), en passant par une fusion entre Ghostbusters et Pretty Woman, kitch à souhait mais sympathique (« State of mind »)... On a même droit à une belle ballade bien sirupeuse que les Bee Gees n'auraient pas reniés (« Just for love »), suivie d'un bon blues des années 50, avec orchestrations gentillettes et des choeurs bien propres... « Easy money » continue de nous plonger dans un rock'n'roll vintage orné d'arrangements intéressants, et là, on se pose la question : où a-t-on garé la DeLoréan ??? Sommes-nous sur les premiers pas des Kinks, des Beach Boys et des Beatles ??? Cet album a été enregistré avec des musiciens de studio, dont Ringo Starr et George Harrison... je comprends beaucoup mieux les influences....à tel point qu'on a parfois l'impression d'entendre les intonations de Lennon ou McCartney (« It really doesn't matter » et « Ordinary Dream »)... Bluffant !

« A long time gone » nous emmène dans des vibrations soul et blues avec un feeling incroyable et des orchestrations vocales très travaillées, une belle réussite avant que le reste ne tombe dans la « pop soupe » des années 80, sans grand intérêt, même le bonus « One Day » et la version live de « Turn to stone », lequel fait vraiment penser au « Call me » de la célèbre Blondie... Pas franchement mauvais mais dispensable, au vu de la qualité des premiers morceaux...

Un bon album très musical, très frais, au style résolument vintage mais totalement assumé, faisant plus penser à un album solo de Jeff Lynne qu'un album de rock prog de ELO... En tout cas, un beau voyage dans les années 60 et 70, pour les grands nostalgiques de cette époque ; chapeau, l'illusion est parfaite...







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