OTIUM Sit down & breath [ 2013 ] |
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MCD/EP Durée : 31.00 Style : Metal fusion |
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Chronique : 28 mai 2013 , réalisée par sarvgot | ||||
Il est toujours intéressant de chroniquer des albums de jeunes groupes français. Car le côté chauvin ressort de nos tripes, l’espoir nous guette, l’envie d’une nouvelle puissance musical comme le pays de Molière en a trop peu eu, surtout en terme de Rock Metal. OTIUM, groupe parisien relativement récent (2003, dont un premier album en 2009) revient en tant que trio, pour ce presque second essai : SIT DOWN AND BREATH. Cette dernière année n’a pas été de tout repos pour le groupe puisque le LineUp, instable, a entrainé un retard dans la sortie de l’album. Enfin là, asseyez-vous, et lisez ! Otium est donc un groupe de Metal. Avec une personnalité qui s’affirme petit à petit. 2 voix, un genre qui flirt avec la fusion (THERE’S NO RUSH PART II) et des riffs plutôt techniques (NO TIME TO PLAY). Il y a ce côté frenchie que l’on aime retrouver chez ces groupes de la scène indé. Les The Arrs, Homestell … avec à chaque fois un son dense, plutôt lourd, et une technique plutôt ardue. Otium se permet de côtoyer ces groupes déjà bien installé, en 2 albums seulement. Et puis, être comparé à ces groupes ne peut être qu’un compliment. Côté musique le groupe est davantage dans le hardcore (vocaux, lourdeurs des riffs) mais se permet quelques incursions dans un style presque plus trash (NO TIME TO PLAY et son chant clair plutôt bien fait). La rythmique prend une part importante de la musique des parisiens, là encore technique et relativement travaillée. Lourde (RABBIT SONG), technique (TOO MANY TRACES), elle contribue aux ambiances qu’on voulu recréer le trio, mais moins que les parties de guitares. Entre Harmoniques, effets larsen, quelques parties en Clean, une certaine ambiance malsaine en ressort. Reflet de cette pochette ornée d’un homme en camisole. Welcome Home, Sanitarium. Un petit mot sur la production de l’album, que l’on doit a Guillaume Bideau (MNEMIC). Carrée, dense elle permet à chaque instrument de trouver sa place sur l’album et d’apprécier le jeu des musiciens à leur juste valeur. Un EP plutôt long et aguicheur, en attendant un éventuel 2ème album pour confirmer une bonne surprise. |
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