CHRONIQUES ALBUMS

La machine de guerre black metal arrive, chaud devant ! Et pour ceux qui ne connaissent pas ce groupe du sud, celui ci vient de Nice, merci donc de bien vouloir croire qu'il existe une scène metal sur la riviera !
Crées en 2007 et forts de leur premier album prometteur paru en 2009, voila le second opus " The Monolith of Hate" qui est à ce jour sans label. Surement pour peu de temps car vu la qualité, nul doute que si le combo sonne à la bonne porte...

Du "hostile brutal black", voilà le programme de cette belle salade niçoise. Tous les ingrédients y sont : chant haineux, martèlement incessant des fûts, riffs de guitare incisifs et rythmique tranchante à souhait. Il est évident que nous pourrions les comparer à Dark funeral, car leur style est assez proche. Et si le trio sait comment maîtriser leurs instruments et leur sujet, ils savent également ne pas faire bailler et dérouler des titres qui nous tiennent en haleine. La noirceur et l'esprit black sont présents jusqu'au bout des chaussettes, avec des breaks, des solos, et surtout une intensité assez folle. Pour preuve le titre "Bipolar Disorder" qui déboule à 100 à l'heure, sans aucune concession.
Non, ne vous attendez pas à des mélodies, tout ici respire la testostérone. Pour ma part le titre "The Reign Of Those Who Die" est un modèle du genre, moins rapide (au début !), mais avec une ambiance vraiment ténébreuse.
L'avantage de cet album est également l'agencement des titres, à savoir 14 titres dont des "tunnels" ou passages d'ambiance qui préparent au déroulement du rouleau compresseur. Instants judicieux car ils permettent à l'auditeur de ne pas sombrer dans la démence...

Notons également une bonne production ce qui ne gâche rien à la fête.
ODIUM, retenez bien ce nom, car actuellement en France, des groupes de cette trempe et de cette intensité, cela ne court pas les grottes. Espérons juste qu'ils aient leur chance et qu'un label puisse se montrer généreux.
Dans tous les cas, un album à découvrir absolument pour les amateurs de black metal sans concessions.