LOUKA Des singes en automne [ 2013 ] |
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CD Album - Digipack Durée : 41.00 Style : Rock |
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Chronique : 14 mai 2013 , réalisée par sarvgot | ||||
Quelques 12 ans après sa formation, du côté de Nancy, LouKa sort son 3ème album : DES SINGES EN AUTOMNE, à paraître sur le label FANTAI’ZIC. Troisième album et un retour aux premières amours : le rock dur. Sur le papier, les influences (hexagonales) du quatuor semblent toutes trouvées : un son dur à la Noir Désir, des textes à la Cantat, une fougue empruntée à Damien Saez … Sur micro-sillons, la désillusion est d’autant plus grande que les Nancéens ne parviennent à aucun moment à égaler leur prédécesseurs. C’est la vérité : la relève est ailleurs. En fait, la désillusion n’est pas grande. Il faut dire que peu d’espoirs avaient été fondés sur le groupe au vu des précédents efforts. (SUBLIME VIOLENCE, 2009). Mais un peu malgré tout : l’envie d’une scène Rock Française manque cruellement. DES SINGES EN AUTOMNE n’a rien d’un mauvais album, il a, en revanche, tout de l’album moyen et ne reflète en rien la maturité que le groupe devrait nous montrer de par son âge, l’expérience de ses membres, son nombre d’album. Celui-ci a tout du premier essais d’un jeune groupe débutant, ce que LouKa n’est pourtant pas. Evoquons d’abord l’aspect musical du groupe, encore trop marqué d’imperfections. Sans aller jusqu’à dire que la production est d’un niveau amateur, elle est trop imprécise et manque de profondeur. Les arpèges de COMME SI COMME sonnent un peu limite (comme si comme la guitare semblait mal accordée). Et pourtant, les lignes de guitares, sans être exceptionnelles sont loin d’être mauvaises et la technique (le talent ?) est là, pour preuve le solo, plutôt sympa de VERTIGES, mêlant quelques Sweep, Tapping, Hammer/Pull ... Mais que diable allait t-il faire dans cette galère ? Un autre souci du groupe, trop souvent cité : le chant. Non pas que Ludo Lehoulle soit mauvais, il arpente cependant des sentiers sur lesquels sa voix n’est pas à son avantage (APOLOGIE NUCLEAIRE). Trop souvent proche de la rupture lorsque le chant se veut plus agressif, il aura tendance à irriter et laisser les auditeurs se détourner du reste de l’album. Un autre point noir relevé sur DES SINGES EN AUTOMNE : les textes. Saluons le côté engagé de ceux-ci, tout à l’honneur de son auteur (Ludo Lehoulle). Les thèmes abordés sont tous plus ou moins d’actualité et n’auront plus le même impact dans quelques années, parfois moins. Le souci dans l’écriture vient d’une volonté beeeaaauucoup trop marquée de vouloir jouer la rime au détriment des mots utilisés et, donc, du message final que le groupe veut faire passer. Trop de rime tue la rime. Car, sans vouloir donner un cours, le rythme et l’harmonie passent davantage par les allitérations et les assonances que par la rime. Vive les mimes. J’habite à Nîmes. Non vraiment, qui se souvient des Moutons bretons que nous chanta, en sons temps, Matmatah ? La rime, oui, mais bien utilisée. Un album que l’on ne vous conseillera pas, vous l’aurez compris mes kikis. Trop de points perfectibles qui ne sont plus tolérables passé le cap du troisième album. DES SINGES EN AUTOMNE ne restera pas au panthéon du rock Français, lui qui se cherche tant. Pour un Rock Dur à textes, regardez du côté du fils de Benoit : Damien XVI. On vous aura prévenu, poil au … (Oui bah quoi, fallait bien la placer aussi …) |
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