DAVE EVANS AND NITZINGER
Revenge [ 2013 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 38.39
Style : Hard rock
  Infos :
  Contact label : http://www.badreputation.fr
  Contact groupe : http://www.daveevansrocks.com/‎
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 06 mai 2013 , réalisée par Maulny77
   
Une fois n'est pas coutume, mais commençons cette chronique par un jeu de devinette.
Première question, il fut le premier chanteur d'AC/DC? : Dave Evans, il a joué en compagnie de Michael Young au sein de Velvet Underground puis rejoint AC/DC avant l'arrivée de Bon Scott.
Deuxième question, qui est donc ce John Nitzinger? : guitariste blues originaire du Texas, il a intégré diverses formations telles que Allman Brothers, BB King et Alice Cooper.
Dernière question, que nous réserve cet album? : une véritable arnaque destinée à remplir des comptes bancaires ou du bon hard rock'n'roll puissant ... La réponse arrive de ce pas.
L'album nous propose donc un large panel de musique rock alimentée au nitrométhane, mettant en exergue le parcours de nos deux compères mais aussi leur origine.

Nous sommes donc exposés à des compositions traditionnelles de hard-rock avec "Control", "Stay Drunk". Des expériences Made In Australia avec ce riff très Midnight Oil sur "Dead cat smile", mais aussi des approches bluesy typées Gary Moore "Where She Goes I Go" et théâtrales faisant penser à Alice Cooper "Revenge" ou "The Night We Drank The Stars". Inutile de passer en revue la globalité des titres. En règle général, Dave Evans présente un chant rocailleux, maîtrisant les variations de registres allant dans des univers rock graisseux, sombre, mid-tempo... Son acolyte ne fait pas dans la dentelle, ses riffs sont efficaces, puissants et incisifs. Les envolées solitaires de John Nitzinger sont directes et discrètes, dans un esprit très blues rock sans jamais s'égarer de la ligne directrice du morceau.
Bien que les autres musiciens ne soient pas crédités, il faut souligner que ces derniers assurent parfaitement leur rôle. Tous sont au service des compositions sans débordements inutiles.
La production et le mixage de l'opus sont dans la vaine des albums de hard-rock "burnés" élevés à la sauce grosses cylindrées.
En conclusion, notre duo a réalisé un album riche de par ses variations allant à l'essentiel. Ils n'ont certainement pas inventer la poudre mais ils ont au moins le mérite de savoir manipuler le souffre.
Cet album détonnant, produisant un effet "back to the 80's" nous fait penser à certains Motorhead, Alice Cooper ou Rose Tattoo de l'époque. En réponse à la troisième question, il s'agit d'un album conçu par et pour des fans de gros rock sans fioritures. Les 10 compositions vous feront passer un agréable moment. Let's the good time roll...







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