TRUCKER DIABLO Songs of iron [ 2013 ] |
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CD Album Durée : 63.47 Style : Hard n' heavy |
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Chronique : 05 mai 2013 , réalisée par g-rom | ||||
Voilà déjà le camionneur diabolique de retour après un très bon "The devil rhythm" paru en fin d'année 2012, et, qui était la ré-édition de ce même opus paru en autoproduction, par le label Bad Reputation. Le groupe est toujours composé de Tom Harte (guitare/chant), de Simon Haddock (guitare/chant), de Glen Harrisson (basse) et de Terry Crawford (batterie), et, la recette demeure toujours la même, à savoir un savant mélange de "hard rock", de "heavy metal" et de "rock sudiste". L'opus démarre avec "Red light on", un morceau de "hard rock" classique avant d'enchaîner avec le puissant "Year of the truck" qui pourrait devenir le futur hymne du groupe, puis, avec la doublette "The rebel" et "Drive" qui renvoient aux américains de NICKELBACK. Le "rock sudiste" à la LYNYRD SKYNYRD est bien présent avec "Highway radio" qui possèdent également des relents de THIN LIZZY, ainsi que du "boogie-metal" sur "Shame on you". Les morceaux qui sortent le plus du lot sont certainement les plus percutants avec "Bulldozer" qui porte bien son nom, "heavy" à souhait et accompagné de chœurs bien virils, ainsi que "Not so superstar" ou encore "Year of the truck". Mais paradoxalement, lorsque TRUCKER DIABLO se frotte à l'exercice de la ballade avec "May be you're not the one", l'essai est également transformé, le groupe s'en sort plus qu'avec les honneurs, cette composition évite les pièges de la mièvrerie et de la guimauve. Mais voilà, quelques morceaux sont bien en-dessous de l'ensemble de l'album comme "Rock hallejulah" ou "Lie to me" qui lorgne vers le "pop punk" pour ados pré-pubères qui, avec la découverte de ses premiers poils, auraient aussi découvert le son de la distorsion. En outre, la production, sans être mauvaise, est beaucoup plus sèche que celle de "The devil rhythm" et donne un rendu plus organique, moins chaleureux. Pour finir, la durée de l'opus est un peu longue (soixante-quatre minutes pour quatorze titres), l'album, amputé de trois ou quatre morceaux, aurait gagné en efficacité. C'est avec un sentiment mitigé que votre serviteur ressort de l'écoute intégrale de "Songs of iron" où le bon ("Bulldozer", "Not so superstar", "May be you're not the one") côtoie le moins bon ("Red light on" ou "Drive"), voire, le mauvais ("Rock hallejulah"). La production moins chaleureuse, mais aussi la propension plus faible à délivrer des refrains moins percutants en comparaison à son prédécesseur, laissent un arrière-goût très désagréable, surtout lorsqu'on connait le potentiel du groupe. Peut mieux faire... |
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