WORMED Exodromos [ 2013 ] |
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CD Album Durée : 33.20 Style : Brutal Death Technique |
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Chronique : 27 avril 2013 , réalisée par KiLa | ||||
Est-il encore réellement nécessaire de présenter WORMED ? Le combo espagnol tient une réputation qui n'est plus à faire. Connu pour son (brutal) death technique des plus réfléchi et pour son univers futuriste abouti, WORMED fait partie des grands de cette scène, et ce, depuis une bonne dizaine d'années maintenant. Il y a quelques mois, les albums « Planisphaerium » et « Quasineutrality » étaient ré-édités via HammerHeart Records. Aujourd'hui, il ne s'agit plus de ré-édition mais bien d'un nouvel album, WORMED revient avec son « Exodromos », sorti le 26 mars dernier. Analyse. La première chose que l'on peut dire en voyant la pochette d' « Exodromos », c'est que WORMED conserve son identité visuelle. Toujours dans un esprit futuriste, à la limite de la science fiction, il s'agît là d'un bien bel objet, à mille lieues des pochettes purulentes, dégoulinantes et parfois inutilement gores. D'un point de vue musical, WORMED colle à ce à quoi il nous a habitués. Dès le premier titre, « Nucleon », on a le droit a une déferlente de notes pour un démarrage en trombe des plus réussi. Les plans sont divers et variés, alternant entre les passages lourds ou d'une rapidité extrême. On note tout de suite une évolution au niveau de la technicité. L'ensemble semble encore plus abouti, encore plus réfléchi, que dans les productions précédentes. « The Nonlocaty Trilemma » confirme cet état de fait, bien que construit sous le même schéma que le titre d'ouverture. WORMED confirme apprécier les démarrages brutaux, pour des morceaux chaotiquement réfléchis, parcemés de passages plus calmes nous permettant de reprendre notre souffle. « Tautochrone » m'aura rendue complétement dingue, de par sa brutalité. La production est excellente et prend tout son sens à travers ce titre, les instrus ne se mélangent pas entre eux et nous laissent l'occasion de profiter pleinement de chaque partie. On apprécie également les lignes de grattes, profitant tantôt à la rythmique, tantôt à la « mélodie ». « Mélodie » ? WORMED ne fait pourtant pas du tout dans la finesse sonore, et même si les compos sont finement aiguisées, les titres de ce « Exodromos » envoient une dose d'énergie qu'il sera difficile d'oublier. L'avantage d'un tel album, c'est qu'il fait mal, très mal, par où il passe. Le désavantage, c'est que la technicité étant poussée à son paroxysme, il en devient presque difficile d'apprécier certains morceaux tant ils contiennent d'informations. Les morceaux se suivent, donc, et nous laissent un goût parfois indigeste. L'album est tout de même entrecoupé de deux interludes « Solar Neutrinos » et « Darkflow Quadrivium », laissant l'occasion de respirer entre deux doses de brutalité. Après moult écoutes de cet opus, je reste sur un jugement à double tranchant. WORMED est l'un de ces groupes dont le Brutal Death technique fait toujours mouche. Le fait est que dans ce « Exodromos », la technique est poussée à son extrême et même si l'ensemble est loin de laisser de marbre, il faudra bien des écoutes avant de comprendre toutes les subtilités qu'il renferme. Quoi qu'il en soit, si les choses étaient trop faciles d'accès, ça perdrait en intérêt, non ? « Exodromos » risque bien de rejoindre ma petite collection d'ici peu, et je vous invite grandement y porter votre intérêt également ! |
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