COLOSSUS FALL Sempervirens [ 2012 ] |
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CD Album - Digipack Durée : 19.03 Style : Sludge/hardcore |
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Chronique : 21 avril 2013 , réalisée par g-rom | ||||
Non content d'avoir enfanté l'un des plus gros monstre du metal avec CORONER, la Suisse continue de nous livrer ses rejetons turbulents. Intéressons-nous à l'un de ses plus jeunes avec COLOSSUS FALL. Formé en 2009 par David Moro et Philippe Suarez, tous deux guitaristes du groupe, et après une multitude de changements de line-up, le combo genevois se stabilise en recrutant Yannick à la basse, Bastien à la batterie et Quentin au chant. Le groupe évolue dans un "hardcore/metal" très viril et proche de CONVERGE et MASTODON. Après une introduction très "nature" qui fait sans doute écho au titre de cet E.P. qui, selon quelques recherches, fait référence à un comportement plutôt écologiste, l'agression débute avec "Human shield" et COLOSSUS FALL nous dévoile sa substance. Les différents plans s'enchaînent et se superposent, alternant entre rythmiques "hardcore", "metal" voire "thrash", le côté "hardcore" étant renforcé par le chant écorché vif de Quentin. "Despite" est du même acabit avec un rythme globalement plus soutenu sur la longueur. "Cold night", quant à lui, ralentit le tempo pour se faire plus "sludge", avec une rythmique bien plus massive. Ce titre obscur est aussi compact qu'un bloc de béton tombant du huitième étage, et est la composition la plus lente et la plus oppressante de "Sempervirens", judicieusement placé en milieu de disque. Les cavalcades frénétiques et les enchevêtrements rythmiques reprennent de plus belle avec "Kill the sheperd" dont le break massif nous rappelle que nous sommes bien dans le "sludge". "Colossus" vient clôturer les débats de façon pachydermique avec, là encore, une rythmique ultra compacte pour une fin écrasante. "Sempervirens" ne ré-invente pas le style et ne fait pas avancer le "schmilblick". Les ombres de MASTODON sur les parties plus appuyées et de CONVERGE sont bien trop présentes, ce qui confère à un grand manque de personnalité, même si le combo est encore tout jeune. En outre, plusieurs écoutes seront nécessaires pour appréhender ce disque et en saisir les différentes couches, mais également afin de pouvoir pénétrer cette masse ultra compacte qui en rebutera plus d'un. "Sempervirens" est une première production tout à fait honorable, dotée de quelques défauts inhérents au jeune âge du groupe. Les amateurs du genre y trouveront assurément leur compte, les autres peuvent toujours s'y risquer, la peur n'évitant pas le danger. A bon entendeur.... |
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