IRON MAIDEN Maiden england'88 [ 2013 ] |
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CD Live Durée : 100.37 Style : Heavy-metal |
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Infos : | ||||
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Chronique : 16 avril 2013 , réalisée par daills | ||||
Une chose est sûre, on ne peut pas dire d’IRON MAIDEN qu’il soit un groupe avare en diverses sorties (albums, live, DVD…). Au-delà de l’aspect purement mercantile (il faut reconnaître à Steve Harris et sa bande des talents de gestionnaires), MAIDEN a le mérite de sortir des produits de qualité et d’assouvir la faim boulimique de ses nombreux fans. C’est donc un nouveau live dont nous gratifie aujourd’hui le groupe, nouveau non par sa date puisqu’il s’agit d’un enregistrement au Birmingham Nec les 27 et 28 Novembre 1988 lors de la tournée ‘Seventh Son Of A Seventh Son’. Vous ne serez pas surpris d’apprendre que le disque est de belle qualité : pochette digne de ce nom sur laquelle trône Eddie, son remasterisé, joli livret sur lequel on retrouve avec bonheur les paroles des chansons ce qui vous permettra, manche à balai à la main, d’imiter Bruce Dickinson devant votre glace. La quantité est également au rendez-vous puisqu’il s’agit ici d’un double CD représentant une bonne heure et demie de titillements metallico-auditifs. Attardons-nous maintenant sur le contenu. La set-list est réellement intéressante puisque hormis quelques classiques (‘Killers’, ‘The Number Of The Beast’…), on retrouve de nombreux morceaux extraits du ‘Seventh Son Of A Seventh Son’ tels ‘Moonchild’, ‘The Evil That Men Do’ ou le splendide ‘Infinite Dreams’. Certes en pleine période de gloire, cet album de MAIDEN était pour ma part passé un peu trop vite à la ‘trappe’ : effet de lassitude ? Conséquence de passer après des chefs-d’œuvre tels ‘The Number Of The Beast’, ‘Piece Of Mind’ ou encore ‘Powerslave’ ? En tout cas, avec le recul, on s’aperçoit que ‘Seventh Son Of A Seventh Son’ tient largement la comparaison avec ses prédecesseurs. On retrouve également quelques autres raretés en live issus d’autres albums : ‘Still Life’, ‘Heaven Can Wait’, ou encore ‘Sanctuary’. Grosse ambiance grâce au mixage qui met le public en avant ; ça chante souvent (‘Heaven Can Wait’, ‘Running Free’) ; le groupe est en pleine forme, techniquement très en place (pourtant encore en configuration cinq membres), pêchu et rapide. Le son est bien sûr bon, proche de celui d’un album, la voix de Dickinson fort en avant ce qui ne dénature pas les titres de l’époque. On s’attardera sur les superbes versions de ‘Halloweed Be Thy Name’ ainsi que de ‘Running Free’ (le travail de Mc Brain à la batterie !). Voilà donc encore une bonne occasion de mettre la main au porte-monnaie ; une bonne surprise essentiellement due à une set-list fort intéressante. |
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