HYDROGYN Private sessions [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 41.22 Style : Hard Rock |
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Interview : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
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Chronique : 12 avril 2013 , réalisée par Maulny77 | ||||
Pour son quatrième album, la formation a choisi la France et le collectif "The Atlantic Connection" pour réaliser l'enregistrement et la production de "Private Sessions". Le groupe a décidé de composer de morceaux moins metal, orientés pop-rock, axés vers le monde de la radio. "Something To Say" attaque par un riff saccadé et dynamique, une section rythmique imposante et un chant mélodique et puissant. Ce morceau semble être de bon augure pour la suite... Les titres suivants "Forbidden Kind", "Scream", "I Don't Know", "Don'tcha Walk Away" s'éloignent rapidement de cette ambiance néo-metal pour rejoindre le monde de la pop-rock métallisée, Rock US. Ces morceaux ne sont pas mauvais, mais ils sont tous structurés de la même manière à savoir un ensemble introduction / couplet calme et mélodique, puis un refrain un peu plus rageur et dynamique. La succession de ce type de compositions donne une impression de redite. Que dire de "Un Monde Perdu", un duo interprété en français, peu convaincant et surtout dispensable. HYDROGYN sait pourtant être intéressant avec des morceaux plus directs "Heated Nights", "Creeper" et "It Doesn't Matter" aux riffs énergiques, dans un hard-rock traditionnel. Il nous réserve aussi un moment d'émotion avec "Roselyne's Song", une power-ballade dont l'arrangement permet de mettre en valeur la voix de Julie Westlake. Pour conclure, le CD contient une plage cachée, à savoir une reprise de "Heaven's On Fire" de KISS. Le groupe n'est pas maladroit sur ce titre mais il est dommage qu'il n'y ait pas de touche originale. Une simple cover ! "Private sessions" reste un album parfaitement produit (similaire aux productions Hard US '80s), évoluant dans un registre à mi-chemin entre le hard et la pop. On y retrouve par moments des influences proches de Pink, Avril Lavigne, Shania Twain voire Madonna sur certaines introductions. Il est dommage que la formation ait composé une musique destinée à la bande FM et n'ait pas aligné plus de morceaux percutants, dans la lignée du titre ouvrant l'album. L'ensemble est efficace, mélodique, interprété correctement mais reste avant tout très commercial, il conviendra aux radio-addicts mais décevra les fans du groupe. Le cinquième album saura-t-il nous convaincre ? |
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