CANCER Spirit in Flames [ 2005 ] |
||||
Durée : 39’03 Style : Death/Thrash Metal |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 27 juillet 2005 , réalisée par PESTE NOIRE | ||||
Cancer est un groupe au parcours tumultueux sur lequel on ne peut pas faire l’impasse. Originellement formé en 1988, dans un pub anglais par trois amis (Carl Stokes, John Walker & Ian Buchanan), le groupe finira, après l’enregistrement de deux démos, par sortir très rapidement son premier album, « To the gory End », puis trois autres suivront en l’espace de quatre années. Seulement, le dernier d’entre eux, « Black Faith », ne reçu, pas à l’époque, l’accueil escompté par leur label de l’époque East West. Ainsi, il s’en suivra divers évènement peu agréable qui causera le split du groupe, et chacun des membres suivi sa carrière solo. Ce n’est que sept enas plus tard, vers la fin de l’année 2003 que Carl et John se réunirent de nouveau et pensèrent à reformer Cancer. Le bassiste Ian n’étant pas intéressé par la reformation du groupe, il fut remplacé par Adam Richardsson (bassiste d’Assert), et Rob Engvikson fut recruté pour assurer la guitare solo (récemment remplacé par Dave Leitch). Et, ainsi signés chez Copro Records, ils se mirent au travail afin de ressortir un nouvel album. Et bien que « Corporation$ » soit sorti en 2004, il ne s’agit que d’un EP, ce qui fait donc de ce nouveau « Spirit in Flames », le premier album de Cancer depuis dix ans. Ayant commencé leur carrière en jouant du pure death metal, que l’on nomme actuellement « old school », Cancer s’est, au fur et à mesure des années, orienté vers un style aux influences thrash metal. Et ce n’est pas ce nouvel album qui me fera mentir, tant les riffs transpirent le thrash metal par moment. Les trois premières chansons de l’album sont très souvent plus posées que par le passé, plus basées sur la rythmique, très thrash metal. Seuls les solos de gratte de Dave Leitch (parfois assez déconcertant… mais bon, certains autres sont de grandes qualité) viennent casser le « calme » rythmique des compositions. Mais il faut admettre qu’associés aux lignes de batterie toujours old school, et reconnaissables parmis des milliers d’autres, de Carl Strokes, cette orientation musicales fait un effet formidable. A cette « évolution » musicale, déjà entre aperçue sur les albums précédents, on pourra ajouter une influence assez… rock. Aussi bizarre que cela puisse paraître, certains titres, tels « Hell House » ou encore « Solar Prophesy », sonnent particulièrement plus rock extrême que death-thrash. Placés à l’exact milieu de l’album (pistes 4 et 5), ils repésentent comme une sorte de césure dans ce « Spirit in Flames », car ce qui suit est encore légèrement différent. En effet, la suite est beaucoup plus lente, lourde et grasse dans les riffs, que ce qui a précédé dans l’album. On est, en ce qui concerne les quatre derniers titres, revenu de plein pied dans le domaine du death rythmique, pas bourrin, limite mid-tempo, mais qui cogne comme une masse sur le crane. En revanche, en plus du jeu de batterie de Carl Strokes, une autre chose n’a pas changé du tout, ce sont les textes des chansons. En effet, ceux-ci sont toujours basés sur la mort, la violence, les meurtres, la dépravation, sujets auxquels nous ajouterons la thématique du paranormal/vie après la mort, notamment sur la jaquette représentant une planche ouija de divination (celle-là même que l’on entre-aperçoit dans bon nombre de film d’épouvante), ainsi que dans les titres « Spirit in Flames », « Solar Prophesy », « Séance » ou encore « Ouija ». Au final, voici donc un album assez diversifié, aux influences assez variées, qui fait passer un moment agréable à l’auditeur. Après dix ans sans sortir de réel album, Cancer n’a pas loupé son retour ! Bravo. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|