FIRE IN FAIRYLAND For a Glimmer Of Limelight [ 2013 ] |
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CD Album Durée : 35.17 Style : Hardcore |
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Chronique : 09 avril 2013 , réalisée par Chart | ||||
En janvier 2011, FIRE IN FAIRYLAND avait sorti un premier album, « Lit » deux ans après sa formation en 2009. Ce premier disque à l’époque auto-produit leur a permis de vite trouver un label pour les représenter. Il faut dire que le hardcore a le vent en poupe en ce moment et se priver de ce groupe aurait put être perçu comme une relative erreur. En effet, FIRE IN FAIRYLAND a réuni tous les ingrédients pour se faire entendre. Pour bien commencer, FIRE IN FAIRYLAND a su bien faire produire son album. Le son est particulièrement moderne. Tout est lisse et propre, rien qui ne saurait dépasser de cette production. Tout est très bien fait mais du coup, ça manque un peu d’âme. Les sons acoustiques, surtout au niveau de la batterie, ont totalement disparu. Certes l’ensemble est propre et puissant et on n’en attendait pas moins d’une production allemande faite pour toucher un public jeune mais tout de même, un peu plus d’identité personnelle n’aurait peut-être pas fait de mal à ce groupe. Le groupe est mené par Anna PESCHKE au chant. On a beau avoir une chanteuse dans un groupe de hardcore, le changement n’est pas radical. On garde des lignes de chant clair mélodieuses à souhait. C’est peut-être ce qui me gène le plus dans ce style. En effet, on allie la puissance du metal avec ses riffs très puissants à des parties mélodieuses à la limite du cliché et de la mièvrerie. « Bad Time Story » est une bonne illustration de cette idée. Certaines parties de guitare montrent à quel point les musiciens ont un véritable savoir-faire. Mais pourtant, les parties couplet sont à la limite de la pop. C’est peut-être un choix artistique de la part de cette formation mais c’est aussi une formule qui tourne en boucle de « Get A Life » à « A Glimmer Of Limelight ». Et comme le groupe aime particulièrement axer ses morceaux sur des mélodies pop, on aura vite fait d’assimiler très rapidement l’album. C’est une chose qui risque de très bien fonctionner chez le jeune public moins en recherche de choses complexes. On rentre très vite dans cet univers qui respire l’énergie positive. Mais on aura aussi vite fait de ne pas trop s’attarder car on aura très vite l’impression d’avoir trop vite fait le tour de ces morceaux d’une valeur assez égale à mes yeux. FIRE IN FAIRYLAND saura sans nul doute trouver son public parmi les plus jeunes mais ne convaincra sans doute pas le public plus averti et connaisseur. A voir comment le groupe évoluera par la suite. Même si les morceaux sont loin d’être mauvais, on a trop cette impression de déjà-entendu pour pouvoir être convaincu et s’attarder trop longtemps. |
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