AZURE AGONY India [ 2012 ] |
||||
CD Album Durée : 57.36 Style : Metal progressif |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
Interview : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 07 avril 2013 , réalisée par Barclau | ||||
VANDEN PLAS est de retour! Non? Ah non... Peut être est-ce plutôt THE FLOWER KINGS plagiant DREAM THEATER de l'époque Labrie/Sherinian (de Image & Words à Falling into infinity). Toujours pas... Il faut dire que le timbre de voix est une parfaite synthèse entre Andy Kuntz et James Labrie... Montant des fois très haut, presque jusqu'à RUSH. Rien de mauvais alors? Tout à fait. Rien de bon? Oh je ne me permettrais pas. Disons plutôt qu'il n'y a rien d'excitant. Je vais me répéter mais les preuves s'accumulent ! Donc, tous les quinze-vingt ans, on nous ressort du réchauffé. Du recyclage de réchauffé même. Et là j'ai cru me réécouter "The God Thing" (1997) ou les Dream Theater cités (92/97). Les types n'ont pas l'excuse d'avoir vingt ans et de me sortir un innocent "Je ne connaissais pas". L'album en question est pourtant bien fait, très solidement ancré dans ses influences. La production est bonne, et les musiciens excellents. Mais le fait de tant ressembler pousse à la comparaison et cette dernière se fera à leur dépend car ils n'ont ni la même créativité ni la même inspiration. Des bons riffs, de bonnes mélodies, mais aucune qui me fera tout arrêter pour m'évader dans le disque. Presqu'un bon disque de fond, le coche est loupé en somme. Encore une fois je vous le dis, rien n'est mauvais, mais l'écoute m'a été difficile car le disque manque de réels moments d'accroche, de fulgurances. Les morceaux sont généralement, sauf exception, longs, et on en vient souvent à se demander pourquoi. Je suis un fan de prog, alors les longueurs ne me gênent pas, encore faut-il que les idées les justifient ; or ici j'ai bien trop souvent eu la sensation d'écouter des titres à tiroirs. "Forever blind" par exemple, celui que j'ai par ailleurs préféré, m'a souvent laissé un mauvais arrière-goût. Les transitions avec les passages en son clair sont bien trop abruptes et tombent comme un cheveu sur la soupe. On se demande pourquoi maintenant, mais surtout pourquoi comme ça, si sèchement, ça sent le cut net à l'ordinateur. Des détails ? Oui, car le prog est avant tout une histoire de construction, de petits détails, de ces moments-clés qui nous permettent de sauter d'un passage à un autre, d'être embarqués. Et puis je trouve le titre assez mal choisi. Je ne leur demande pas non plus de me faire croire que je suis dans un sultanat, mais cet 'India' n'a strictement rien qui me fasse m'évader où que ce soit. A part dans leurs diverses influences, jusqu'à me donner l'impression d'écouter du MEGADETH sur les deux premières minutes du mal nommé 'India' ! Malgré ces points, je reconnais prendre du plaisir à l'écoute de "Twin Babel" et de son beau refrain. Le groupe développe un prog-metal plus mélodique, sans en faire trop niveau technique, et de ce point de vue-là le disque est réussi car la course au nombre de notes et aux changements de rythmes savants a de quoi lasser et laisser perplexe. En bref, Azure Agony nous offre avec son second disque un album musicalement accessible, du prog qui ne se confine pas à de la musique pour musiciens, mais dans lequel on reconnaîtra trop aisément des influences qu'ils ne sont pas encore prêts d'égaler. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|