MILKING THE GOATMACHINE
Stallzeit [ 2013 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Digipack
Durée : 42.43
Style : Death n roll
  Infos :
  Contact label : http://noiseart.cc/
  Contact groupe : http://www.goatmachine.com http://www.myspace.com/milkingthegoatmachine
 
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 05 avril 2013 , réalisée par Goldatarte
   
"Nom di diou, v'la t'y pas que MILKING THE GOATMACHINE vient de mettre à bas un nouveau bambin tiens !
- Tu connais ce groupe de fous furieux allemands pépé Dédé ?
- Si j'connais les bonshommes ? Bah tiens j'peux t'dire que d'puis 2008, ils nous font valser les cervicales tous les weekend les bougres ! Et le pire c'est que même la mère Josette elle fait tourner sa caboche face à c'te mélange de grind/death n'roll déjanté !!!
-Tu sais pépé, le quartet vient de nous pondre leur quatrième opus, "Stallzeit", et je dois en faire une chronique mais j'suis un peu débordé. Tu serais partant pour la faire ? Merci bien pépé."

"Bon alors, les lecteurs à travers l'écran, causons peu mais causons bien ! C'est pépé Dédé aux commandes ! MILKING THE GOATMACHINE c'est du gros son, du groove, des fanfarons en guise d'orchestre et surtout une bonne dose de second degré. J'vous cache pas qu'y a rien d'intelligent dans c'te troupe : c'est techniquement pas chiadé, Goatleeb Udder fait le chant et la batterie en même temps c'qui lui permet pas trop de faire des prouesses en tapant du tambours (même si c'est plus que correct). De l'autre côté, guitares et basse sont pas trop folles non plus mais ce n'est pas là que réside la force de MILKING THE GOATMACHINE. Car nom di diou, si c'est pas technique ça n'empêche que ça poutre à m'en décoller le sonotone ! Oyez ce gras de guitare, cette basse super ronde et surtout laissez vous porter par ce groove rock n'rollesque qui me fait twister la canne et tortiller du bassin ! Écoutez ces riffs d'une grossièreté absolue sur "Only Goat Can Judge Me" ou la lourdeur du refrain de "Stallzeit". Voilà l'une des grosses forces des cabricéphales (ouais ouais j'fais des nouveaux mots maintenant !) : l'efficacité ! Rien n'est fait à moitié : on écrabouille, on salit, on se déhanche dans la boue.
Maintenant j'm'en vais vous dévoiler pourquoi MILKING THE GOATMACHINE c'est bien bien bien et ça m'rend dingue dingue dingue ! Et bah justement parc'que c'est DINGUE ! C'est débile, stupide, grotesque et tous les adverbes que tu veux ! (comment ça c'est pas des adverbes ?) Regardez juste quelques titres : "The day I lost my bell", "Whoola Hoove Groove", "Goatriders in the sky"... C'est là qu'y a de l'original. C'est stupide, pas prise de tronche, pas "trop dark" ou trop dégueu. Le thème, le groupe, l'ambiance, les images : tout est au second degré. Sauf la musique qui elle est tout ce qu'il y a de plus sérieux ! A l'exception d'incrustations de trucs qui illustrent le propos philosophiques du groupe comme sur "When a goat loves a women" qui s'ouvre sur un échange téléphonique entre une femme et une chèvre absolument émouvant. Voilà pour la présentation du groupe et de leur dernière galette en stéréo digitalisée."

"Pépé j'ramène le lait, t'as fini avec la chronique ? Et bah c'est pas mal du tout tout ça. J'suis plutôt d'accord avec toi en fait. Mais je rajouterais que MILKING THE GOATMACHINE vient de nous offrir un album un chouïa moins bon que "Clockwork Udder" qui était quand même génialissime. La recette ne s'est pas essoufflée et fonctionne toujours aussi bien sur ma nuque et mes zygomatiques. Notons une reprise de "Ace of Spades" pas top top et quelques morceaux dont on ne se souviendra sans doute pas et qui font que ce CD est un peu moins bon que le précédent. Bien à vous chers lecteurs, à vos oreillettes, j'vous garantis que ça va vous remuer les hanches tout autant que la casquette !".







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