PSOME
Oratorium [ 2013 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine MCD - EP
Durée : 33.41
Style : Metal atmosphérique, alternatif
  Infos :
  Contact label : https://www.facebook.com/sendthewoodmusic
  Contact groupe : https://www.facebook.com/pages/psome/150327341706891 http://www.myspace.com/psome
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 29 mars 2013 , réalisée par Mary.Scary
   
Les Bordelais de PSOME n’auraient pu trouver mieux comme nom pour leur groupe de rock/metal atmosphérique. « Oratorium » est sorti mi-mars 2013 à l’occasion de la signature du groupe chez Send The Wood Music et cet EP est tout bonnement un poème de cinq versets. Pas toujours très juste ni impeccable, il n’en est pas moins l’ébauche d’un groupe plus que prometteur !

Pour ce qui est des influences, le groupe cite en premier sur sa page Facebook un des monstres américains de l’alternatif mené par Maynard James Keenan, TOOL. Et je n’aurais pas mis mieux en première position, puisque les deux formations proposent puissance, émotions et atmosphères envoûtantes, de quoi plaire aux plus mélancoliques d’entre nous !

Le titre « Shaman » en est une preuve irréfutable puisqu’en plus des similitudes entre les deux groupes en ce qui concerne la musique et l’univers, la voix de Sébastien Rañas a été grandement inspirée par celle de Keenan (ce qui n’est pas pour me déplaire, moi qui suis folle de ce dernier, et je sais que je ne suis pas la seule.) Pendant presque dix minutes, ce premier titre nous plonge plus que bien dans le monde de PSOME.
« 1141 » commence avec des sonorités plus pop/rock 90s et s’est offert un invité de marque, Mattieu Miègeville alias MILKA (voix de MOPA, AGORA FIDELIO…) et propose un registre un peu plus intimiste et poignant, entièrement en français.
Pour ce qui est des « Lane Shrouded Depression » chapters 1 & 2, je vous conseille de vous armer d’un mouchoir si vous êtes un émotif. Le premier chapitre peut paraître redondant mais une complainte l’est en général et ici, cette mélodie et ces paroles qui tournent en boucle ne font qu’accentuer la tristesse qui s’en dégage. Sans transition, le deuxième chapitre est un peu plus nerveux et moins émotif que son prédécesseur et est malheureusement le grand révélateur des faiblesses majeures de PSOME à savoir des chants pas toujours très justes et une production qui paraît amatrice, malgré sa ressemblance passagère avec l’excellent « Stinkfist » de leurs aînés cités plus haut.
Le dernier titre de l’EP, « Dream of Father » renoue de façon efficace avec la l’ambiance torturée et fébrile même s’il possède quelques restes des points faibles du morceau précédent, mais il est sans conteste le meilleur de ce disque.

Par le biais de « Oratorium », PSOME montre qu’il a un ÉNORME potentiel malgré quelques défauts encore majeurs ; en effet, j’insiste avec le fait que la voix n’est pas assez assumée et trop branlante. Aussi, le groupe n’a peut-être pas bénéficié du confort matériel que leur musique méritait, donnant l’impression d’écouter une cassette audio. J’ai également trouvé que l’alternance entre l’anglais et le français dans un même morceau gâchait un peu la cohérence…
Mais leur musique est si émouvante et l’atmosphère instaurée si poignante que je vous encourage à découvrir ce groupe si vous ne le connaissez pas encore car PSOME sait prendre aux tripes. « Oratorium » est un voyage planant d’une demi-heure au-dessus d’un nuage de nostalgie et je ne peux que vous conseiller de prendre un ticket. PSOME est quant à lui un puissant groupe en devenir.

dream of father





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