PENSEES NOCTURNE
Nom d'une pipe [ 2013 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 50.05
Style : Black Free Jazz
  Infos :
  Contact label : http://www.lesacteursdelombre.net/
  Contact groupe : https://www.facebook.com/pages/pens%c3%a9es-nocturnes/117694908301346 http://www.pnrecords-music.com/
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 28 mars 2013 , réalisée par sarvgot
   
Comment chroniquer un album de PENSEES NOCTURNES de façon la plus objective possible ? Probablement en n’en parlant tout simplement pas et en gardant son avis sur la question. Depuis les premiers albums de ce One-Man-Band (quatre au total), les critiques sont divisées, tiraillées même, entre une approbation totale à cet ovni musical, et une totale répulsion pour cet art sonore. Oui, un art. On tient bien là le signe que Vaerohn (le One Man du Band donc) croit dur comme fer à sa musique et se branle sur les critiques des quelques uns qui s’auto-glorifient de penser différemment en chiant sur une musique… Différente. Retournez donc écouter un Black visité et revisité. C’est que l’innovation musicale n’est pas taillée pour l’oreille sourde. Vive l’éclectisme. Vive Pensées Nocturnes.

Relativisons tout de suite, certains vous parleront d’avant-garde ou de Black précurseur. Le fait est que ce « NOM D’UNE PIPE » est un album de Black (quoique, à part le chant… ) mélangé à une musique jazz assez détonante. Inutile de crier au génie, après tout, nous ne parlons que d’un mélange de deux genres musicaux qui n’ont, à priori, rien à voir. A Priori…

Il faut avouer une chose : le mélange se révèle assez réussi. Certes le côté METAL du groupe est relativement en retrait au profit d’une musique plus anarchiste dans sa structure. Complètement déstructurée même. Free Jazz style ! Déjà que le Free Jazz ne fait pas que des adeptes, imaginez sur un album de Black ! Applaudissons au moins l’homme : VAEROHN qui a su tout composer et rassembler une vraie troupe pour cet album, sans passer par un ordinateur gavé à la pomme. Et là, autre bon point, le son.

Masterisé aux DRUDENHAUS Studio, chaque instrument est audible (avec une légère avance pour la guitare) et, surtout : DIABLE QUE C’EST ORGANIQUE ! Cela fait un bien fou que d’entendre cette sonorité si vivante et libre des plus gros artifices numériques. Mais l’album s’écoute surtout comme une bande originale. Voilà que le Docteur Parnassus et son univers ne sont pas loin. Le mot ‘TROUPE’ utilisé précédemment sied parfaitement à la musique. On voit bien cette musique sous un chapiteau, un filtre sombre et jauni sur l’écran avec des personnages psychologiquement dérangés et follement charismatiques. Un Terry Gilliam musical.
Mais même Terry Gilliam n’enchante guère les foules qui se plaisent à se croire différentes du ‘bien-pensant’ bobo. C’est personnel, unique et ça se mérite. Avouons que l’album est tout de même redondant sur certains passages, l’impression d’écouter un seul morceau de cinquante minutes est réelle et, malheureusement, préjudiciable. Mais ne boudons pas le plaisir chauvin. Celui de voir un Français oser, innover et surtout, créer. Si l’écrin est magnifique (quel artwork !) le bijou l’est un peu moins. Mais il mérite d’être écouté et sa compréhension se mérite. Si la note peut paraitre faible vu le contenu de la chronique, c’est que la musique gagnerait à être plus adaptée au concept. Le nombre incommensurable de samples gâchent un peu la fête, comme l’ennui. Mais le concept, lui, est folie pure.







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