CHRONIQUES ALBUMS

Lazarus Blasckstar est un nouveau groupe ,composé de musiciens ayant officié dans différents combos plus ou moins renommés, qui nous arrive des terres brumeuses de Bradford, une ville complètement insipide située à l’est du Royaume Uni. Voici donc leur premier album nommé Revelation donnant dans un registre plutôt atypique de doom à l’ancienne mélangé à des influences modernes du sludge.
A l’écoute de cet album, le sentiment principal qui ressort et qui reste constant tout au long des 7 morceaux qui composent l’album est celui de l’oppression. En effet, tout dans la musique de Lazarus Blackstar est aussi lourd et agressif que la carcasse inanimée d’un éléphant qui vous tomberait dessus vous empêchant de respirer pour au final vous faire agoniser dans l’asphyxie, la douleur et la chaleur. Rien ne se démarque de ce tableau morbide et dérangeant, que ce soit la basse assourdissante, les guitares complètement sous accordées et distordues à l’extrême ou les rythmiques pachydermiques. Le son de l’agonie prend finalement forme dans des vocaux hurlés des plus plaintifs qui se révèlent extrêmement efficaces lorsque les lyrics se font comprendre.
On se retrouve au final avec une œuvre très dense et difficile d’accès qui souffre d’un léger manque de variation, mais dont l’impact émotionnel est complet. Pour un premier album les anglais ont fait fort en forgeant une œuvre très personnelle et originale.