ATLANTIS CHRONICLES Ten Miles Underwater [ 2013 ] |
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CD Album - Digipack Durée : 48.53 Style : Death Progressif |
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Chronique : 13 mars 2013 , réalisée par Charcoal.Blood | ||||
Autrefois nommée ABYSS, cette formation parisienne de « Death Progressif » a remplacé son patronyme par celui d’ATLANTIS CHRONICLES pour une question de droit d’utilisation. Fondé en 2005, le quintette a déjà deux précédents E.P. au compteur, « Silent Depths » en 2007 et « Against The Sea » en 2009. L’année 2013 est l’occasion pour le groupe de présenter son premier album « Ten Miles Underwater » paru le 12 mars sur Coroner Records, enregistré, mixé et masterisé par Joshua Vickman (WITHIN THE RUINS) au Dreadcore Studio. On remarque également le très bel artwork réalisé par Pär Olofsson (JOB FOR A COWBOY, IMMORTAL, EXODUS). Le menu paraît donc alléchant ! Il ne faut pas être un novice pour remarquer que de nombreuses appellations renvoient immédiatement au milieu aquatique. Le combo nous fait ainsi découvrir le thème principal de l’enregistrement en nous immergeant dans l’univers de William Beebe, naturaliste, explorateur et auteur américain. Son intérêt pour l’exploration des fonds marins l’amena à élaborer l’invention de la bathysphère (« Enter The Bathysphere… ») et à battre des records de descente, notamment à Nonsuch Island, aux Bermudes, en 1934, où il atteignit les 923 mètres de profondeur. On peut donc dire que « Ten Miles Underwater » est un concept album et je ne peux m’empêcher de trouver dans le titre un certain clin d’œil à Jules Verne et à « 20 000 Lieues Sous Les Mers ». Sur le plan musical, la production confère à cet album une certaine puissance non négligeable. L’ensemble des compositions est administrée avec ferveur et l’on assiste à une vraie démonstration de brutalité technique. La section rythmique est bien en place et présente, et soutient avec brio la puissance des riffs (« …And Embrace The Abyss »). Mais la vivacité des blasts et les mesures en aller-retours ne sont pas les seuls points forts de cette galette. Les parties lead sont également bien étoffées, insérant ainsi des belles lignes mélodiques au sein des titres. On trouve de même des passages atmosphériques, planants tels l’instrumental « L’Ivresse Des Profondeurs » qui colore davantage l’univers sonore du groupe. S’il y a une réserve à soumettre quant aux douze morceaux, je l’attribue à la complexité liée à la technique de certains arrangements où l’esprit de certains pourrait éprouver plus de mal à rester concentré. En définitive, ATLANTIS CHRONICLES délivre un premier album inspiré et établi sur un concept original. A voir si ce dernier sera toujours aussi exploitable par la suite. Néanmoins, le quintette a déjà marqué de bons points et possède de sérieux atouts qui devraient faire parler de lui au-delà des océans. |
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