RAVENTALE Transcendence [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 45.22 Style : Black/doom métal |
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Chronique : 03 mars 2013 , réalisée par g-rom | ||||
RAVENTALE est le projet d'un seul homme, Astaroth, fondé en 2005 et originaire de Kiev en Ukraine. Le bougre, réglé comme du papier à musique, parvient à publier un opus tous les ans depuis 2008, et, un an après l'impressionnant "Bringer of heartsore", RAVENTALE récidive avec "Trancendence". Avant de rentrer dans le vif du sujet, il est à noter que de catégoriser RAVENTALE dans le "black" dépressif, est quelque peu restrictif et erroné puisque les compositions d'Astaroth touche aussi bien au "death", au "heavy", au "black" bien sûr, mais aussi au "doom", le côté dépressif de la chose étant soutenu par les claviers très mélancoliques. "Transcendence" débute par "Shine", qui est l'exemple même du morceau qui réfute cet étiquetage de "black" dépressif. Après un larsen de bienvenue, le morceau se lance sur une rythmique mid-tempo, double pédale et riffs assez mélodiques avec un côté, il faut bien l'avouer, mélancolique très présent. Ce titre s'étend sur plus de dix minutes, et pouvant être étiqueté plus "doom-metal", que "black-metal", même si le chant et les guitares bourdonnantes y font référence. Le deuxième titre "Room winter" débute sur un long "blast-beat" qui se pose en antithèse du premier morceau. Le côté "black-metal" est bien mis en avant sur le rythme et le chant, mais le côté "death" viendra casser cette dynamique, ainsi que des nappes de claviers envoûtantes et les mélodies de guitares. "Room winter" s'impose comme une des pièces maîtresses de "Transcendence" mais aussi de ltoute la discographie de RAVENTALE ; ce morceau à la glaciale beauté sombre et ravageuse finira de convaincre les derniers sceptiques tout au long de ses onze minutes. Difficile de succéder à un tel morceau et 'Without Movement", sans être mauvais, loin de là, ne parviendra pas à se hisser à la hauteur de "Room winter". Avec un côté "death" plus prononcé, ce titre peine à décoller et pour la première fois, l'ennui pointe. Il est quand même à noter que cette composition est dotée d'un break absolument somptueux, planant, mélodique et d'une tristesse glaciale et très scandinave. L'opus s'achève avec le bien nommé "Transcendence" qui est la parfaite synthèse de la musique proposée par RAVENTALE et qui est un autre pavé de plus de treize minutes mais aussi l'autre pièce maîtresse du disque. "Transcendence" est composé de tous les ingrédients qui font la recette RAVENTALE : rupture rythmique, "blast", partie "doom", claviers envoûtants ; à noter que ce titre est rehaussé d'un solo somptueux et d'un break incantatoire qui vient contre-balancer la luminescence du solo. La grande force de RAVENTALE est ce talent rare d'Astaroth de pouvoir composer des morceaux très longs mais qui filent très vite, là où d'autres font le contraire... Le seul point faible de "Transcendence" est sans doute la présence de quelques longueurs, surtout sur le troisième titre, qui, et c'est bien dommage, n'est pas à la hauteur des trois autres morceaux qui composent l'album. Ils sont rares les artistes qui publient un opus par an sans perdre en qualité, et il est incontestable qu'Astaroth, avec son RAVENTALE, en fait partie. Après un "Bringer of heartsore" somptueux, RAVENTALE renouvelle l'exploit avec "Transcendence" qui porte très bien son nom, composé de "Room winter" et de "Transcendence" qui feront date dans le genre. On ne serait pas loin du chef d’œuvre absolu sans quelques longueurs qui laissent un arrière goût quelque peu amère. DU GRAND ART CEPENDANT ! |
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