DARKENHOLD Echoes from the stone keeper [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 42.30 Style : Black-metal médiévial |
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Chronique : 03 mars 2013 , réalisée par g-rom | ||||
DARKENHÖLD est un trio niçois, fondé sur les cendres de ARTEFACT par Aldebaran, accompagné de Cervantes au chant et de Aboth (CONTINUUM, ETHERYÄL, NOHELLIA) à la batterie. Le combo s'est déjà fait remarquer sur son très bon premier opus "A passage to the towers" paru sur Ancestrale Production en 2010 et qui remettait le "true black-metal" symphonique au goût du jour en revenant aux racines même du genre. Après une tournée française assez fournie, DARKENHÖLD ouvre à nouveau le caveau en publiant à l'automne 2012 "Echoes from the stone keeper" chez Those opposed records. Les belles qualités entrevues sur le précédent opus sont confirmées sur cette nouvelle offrande, le groupe évoluant toujours dans le "black-metal", épique, médiéval et symphonique. "Echoes from the stone keeper" débute par une courte intro à l'orgue imposant une ambiance quasi religieuse qui plante un décor funeste. Puis la marche macabre est lancée avec "Under the sign of arcanum" et pour ceux qui ne connaissent pas encore le groupe, la surprise sera totale. En effet, comme l'auraient fait la grande majorité des formations du genre, ces derniers lanceraient les hostilités "tambour battant" à gros coups de "blast". DARKENHÖLD a fait exactement le contraire, puisque le morceau est plutôt "mid-tempo", rehaussé de claviers majestueux. La principale différence que nous pouvons noter par rapport à "A passage to the towers" est que les guitares sont mises plus en retrait au profit des claviers qui prennent toute leur place et, ajoutent à ce côté envoûtant et majestueux que possèdent naturellement les compositions du groupe. A l'écoute de "Echoes from the stone keeper", on pense immédiatement à des légendes que sont EMPEROR, ANCIENT, mais aussi BATHORY et à DIMMU BORGIR lorsque ce groupe était encore un peu inspiré. Le côté médiéval est bien mis en avant avec l'utilisation plus importantes des claviers comme l'apparition d'un orgue sur le morceau introductif, mais aussi sur "Echoes from the stone keeper" et sur "Interlude", d'une guitare acoustique sur "Wyvern solitude chant", "Mesnie hellequin" ou le début de "Chasm of asylake". DARKENHÖLD pratique du "black-metal" médiéval mais ne se contente pas de balancer des compositions aux rythmiques frénétiques même si les "blasts" inhérents au style sont bien présents, le trio privilégie les cassures, la variation entre riffs lourds et mélodies envoûtantes, le tout doté d'une production assez brumeuse qui donne à "Echoes from the stone keeper" un côté presque mystique. S'il fallait sortir un morceau plus qu'un autre de cette masse exceptionnellement qualitative, je ne saurais vous conseiller "Under the sign of arcanum" plutôt mid-tempo, l'enchaînement de "Echoes from the stone keeper" et de "March of the sylvan beasts" et "Castle ruins anthem" qui clôt le disque de fort belle manière. Pas grand chose à reprocher à cet opus qui transpire l'authenticité, la sincérité et l'amour du vrai "black-metal" symphonique. DARKENHÖLD va puiser à l'essence même du genre et en ressort ce qu'il y a de meilleur, les compositions sont très variées et la production est en parfaite adéquation avec la musique proposée par le trio. Le "black-metal" symphonique n'est pas mort, DARKENHÖLD semble en être le digne héritier et, est très bien parti pour redonner ses lettres de noblesse à un style devenu assez moribond. Et si la relève du genre se trouvait en France? |
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