MASTERSTROKE Broken [ 2013 ] |
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CD Album Durée : 35.50 Style : Heavy Metal |
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Chronique : 02 mars 2013 , réalisée par Charcoal.Blood | ||||
MASTERSTROKE n’est pas né de la dernière pluie puisque déjà auteur de trois précédents albums : « Apocalypse» (2006), « Sleep » (2007) et « As Days Grow Darker » (2009). Actifs depuis 2002, les Finlandais délivrent leur quatrième opus intitulé « Broken » édité le 1er Mars 2013 par le label Dynamic Arts Records. Celui-ci semble plutôt avare quant aux informations relatives à la conception et à la réalisation de l’album, nous n’en saurons donc pas mieux. Tant pis mais comme quoi, un peu de communication ne serait pas un luxe ! Mais voyons plutôt si le combo réalise un coup de maître avec cette nouvelle galette composée de huit titres. Les gars de Tampere pratiquent un Heavy Metal dans la veine d’un DISTURBED boosté à la testostérone, prenant parfois des allures d’un Power Metal aussi fulgurant que celui de NEVERMORE mais de manière plus abordable et moins complexe. Certains titres comportent un léger côté « Néo » (« Seed Of Chaos ») en raison de la tonalité dégagée par l’accordage assez bas mais on ne se trouve à aucun moment déroutés par ces multiples influences. Le chant est puissant et se révèle être un atout majeur dans la musique du groupe. Tout comme les lignes de guitares qui apportent une grande intensité aussi bien sur les riffs qu’aux moments des soli qui sont superbement élaborés et interprétés avec un brin de furie. Les mélodies sont également très présentes, accentuées par la voix charismatique de Niko Rauhala et soulevées par des nappes de claviers qui, bien que discrètes, ajoutent une couleur non négligeables lors de certains passages. On se rend compte très rapidement que l’on tient là un bon album doté d’une grosse production. Bien que peu connu de la population metal, le groupe n’a pas lésiné sur les moyens et le résultat de cette démarche se démontre plus que concluant. Un petit creux se fait toutefois entendre à partir du cinquième titre, « As We Crawl », ainsi qu’avec « Reborn In Flames » mais rien de bien dérangeant. Cela permet même de souffler un peu car les morceaux sont enchainés en grandes pompes. En fin de compte, le temps d’écoute de l’album est appréciable. Il faut dire qu’en trente-cinq minutes, la formation scandinave a largement prouvé ses aptitudes à écrire de bons titres et ses capacités techniques. Ce quatrième enregistrement est d’une qualité satisfaisante, voire presque professionnelle. Il serait bien dommage de passer à côté d’un groupe comme MASTERSTROKE, d’ailleurs, comment se fait-il que l’on n’entende jamais parler d’eux ? A découvrir pour ceux qui ne connaissent pas, et à recommander aux amateurs de gros riffs et sensations fortes. |
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