NEBELKRÄHE
Lebenweisen [ 2013 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 61.50
Style : Black
  Infos :
  Contact label : http://www.mightymusic.dk/
  Contact groupe : https://www.facebook.com/nebelkraeheofficial https://soundcloud.com/nebelkraeheofficial
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 20 février 2013 , réalisée par Lemniscate
   
Formé en 2007 en tant que groupe de death/black à Munich, Nebelkrähe revient aujourd’hui avec un second album intitulé « Lebenweisen » au style plus black et expérimental.

Nebelkrähe décrit son style comme étant de l’ « innovative black metal » et effectivement, ils innovent ou du moins, expérimentent.
Durant les huit chansons qui composent l’album, le groupe va enchaîner les passages rapides, lents, black metal et expérimentaux.
Ainsi un morceau comme « Mut & Demut » commencera par un riff classique de black metal, pour enchaîner sur un riff très funk tout en gardant une voix black metal crue. L’idée n’est pas foncièrement mauvaise, mais la transition est un peu brutale et le résultat un peu bancal. Le groupe revient ensuite sur un passage black pour ensuite présenter une autre expérimentation : du cajón et de la darbouka en guise de rythmique, par dessus laquelle va venir se greffer un solo de guitare rempli d’émotions et aux sonorités égyptiennes, avant de revenir à un black metal plus traditionnel.
Autre exemple d’expérimentation : le titre éponyme. Une introduction au piano, puis un passage black, et une valse agrémentée de chœurs féminins qui va venir se greffer vers le milieu du morceau, pour laisser à nouveau la place à du black. La surprise est de taille et l’enchaînement très bien réalisé.
Rassurez-vous, je ne vais pas vous détailler toutes les expériences de l’album, mais je pourrais également vous parler du violoncelle sur « Mit Glut Auf Den Lippen » et « Der Flaneur », du solo de basse sur « Das Karussell », et des passages langoureux avec du chant clair, féminin et masculin, sur « Der Flaneur » et « Ebenbürdig ». On peut même souligner la batterie, qui ne se contente pas de « blaster » pendant une heure mais sait se ralentir pour explorer tout les fûts, proposer des plans tantôt « funky », tantôt « jazzy » ou même, s’arrêter complètement. Bref, les idées ne manquent pas.
La production de son côté, est très bien réalisée également. Le son est propre, à la fois compact sur les passages rapides et très aérien sur les passages lents. Le violoncelle est chaleureux, la basse ronde et très présente sans mordre les autres pistes. Les vocaux, tout en allemand, black, death et clean sont mis en avant et s’intègrent très bien aux compositions. Chaque élément a sa place et y reste, apportant une homogénéité à un disque aux chansons éclectiques.


Loin d’être un album de « true » black metal, ce « Lebenweisen » satisfera les amateurs de metal dit d’« avant-garde », les curieux du genre, et les amateurs de black qui, comme moi, passent outre le débat « true »/« not true ».







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