CO-EXIST
Surgical Removal of the teeth, Toenails and the drilling of the Kneecaps [ 2002 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 48'54
Style : Grinding metal Hardcore
  Infos :
  Contact label : http://www.undergroove.co.uk/
  Contact groupe : http://www.co-exist.150m.com/
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 11 juillet 2005 , réalisée par PESTE NOIRE
   
Co-exist, quintette écossaise emmenée par le frontman Paul Catten (ayant été membre de Medula Nocte et évoluant actuellement dans Lazarus Blackstar et Murder), originaire de Glasgow, est une formation évoluant dans un style pouvant être qualifié de mélange de diverses influences musicales, ayant toutes en commun de faire pas mal de bruit. Pour nous en convaincre, après avoir pas mal tourné dans tout le Royaume-Uni et, cet été 2005, avec Amen, aux Etats-Unis, le groupe sort son premier album intitulé « Surgical Removal of the Teeth, toenails and the drilling of the Kneecaps ».

Mélangeant sans aucune retenue un grindcore incisif, un hardcore massif, des influences punk bien énergiques avec du metal extrême, on ne peut vraiment pas reprocher à Co-Exist de ne pas chercher à innover un peu, ou encore de copier le style de tel ou tel groupe. Au contraire même. Les riffs partent dans tout les sens (parfois même un peu trop d’ailleurs, et c’est dommage), dû à la multiplicité des influences et des styles mis en présence au sein de chaque titre de cet album. En effet, ils sont tantôt à l’attaque et rapide, tantôt plus lourds et rythmiques, tantôt groovy, tantôt très chaotiques (proche de la cacophonie), tantôt puissants, et même parfois, à l’image du dernier titre de l’album « Killing », très léger (proche d’un mélange de squatecore/punk rock et des parties mélodiques « chantées » de Fear Factory).

Il en va de même pour les parties vocales : les deux voix du groupe (Celle de Paul Catten et celle de Quzzy, le batteur) contrastent énormément l’une avec l’autre. En effet, l’une se trouve être plutôt rauque et puissante, alors que l’autre est au contraire plutôt incisive, de type proche du hardcore, hurlée de manière assez simple, mais énergique.
Au niveau de la batterie, on n’aura pas le droit à une démonstration de technique de grande envergure (chanteur-batteur oblige), mais on ne pourra pas dire pour autant que ce dernier est manchot. Certes il se contentera tout simplement de suivre le tempo et de marquer le temps de la manière la plus adaptée aux riffs de basse et guitares, mais il le fera tout de même un peu plus que correctement.

Malgré cette diversité au sein de chaque morceau, on atteint vite la lassitude, car les titres tournent vite en rond et se ressemblent, non pas comme deux gouttes d’eau, mais finissent par se ressembler quand même un petit peu…

Bon, on aimera ou on aimera pas le style, tant le mélange des genres est ici très prononcé (voir même parfois trop…), mais ce qui fera l’unanimité sur « Surgical Removal of the Teeth, toenails and the drilling of the Kneecaps », c’est la qualité et la propreté de la production pour un premier album, sur un petit label, pour un tel style musical aussi massif et aux riffs parfois si intense qui, comme je le disais plus haut, sont parfois à la limite de la cacophonie. S’ils restent justement seulement à la limite de celle-ci, s’ils sont tout de même clairement audibles malgré tout, c’est bien grâce à la qualité de la production dont l’album a bénéficié. Un des points fort de cet album qui, au final, n’est ni très bon, ni vraiment mauvais. Il fait parti de ces albums qui se trouvent dans l’entre-deux. Il s’écoute, parfois avec envie, parfois avec ennui, mais il s’écoute.







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