LUNA AD NOCTUM
Hypnotic Inferno [ 2013 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 39.23
Style : Black
  Infos :
  Contact label : http://www.massacre-records.com/
  Contact groupe : http://www.lunaadnoctum.com https://www.facebook.com/lan.official
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 18 février 2013 , réalisée par Lemniscate
   
Les Polonais de Luna Ad Noctum, forts de quinze ans de carrière, nous présentent en ce mois de février leur nouvel album « Hypnotic Inferno ».
Ce quatrième opus, est un concept-album autour des comportements humains, tels que les hallucinations ou la folie, résultant de certains traitements médicaux ayant pour but de réduire, voire éliminer, les souffrances dues à certains malaises psychologiques comme l’insomnie.

Contrairement à ce qu’on pourrait penser au premier abord, « Hyptonic Inferno » est un album carré et précis (à l’exception de la dernière composition, mais on y reviendra plus tard), dans lequel vont venir s’entremêler un black metal comme le faisait Dimmu Borgir au début des années 2000, des riffs de metal dit « moderne », le tout enrobé dans des nappes de claviers, apportant un côté symphonique. Ainsi des titres comme « You Are What You Are » ou « Ether Dome » seront très « Dimmu » tandis que d’autres seront plus « mélangés », comme le titre « Martyrium » dont la première moitié est majoritairement black, alors que la seconde est majoritairement moderne avec une fin qui pourrait très bien être du metalcore, le tout avec un refrain qui n’est pas sans rappeler « Master of Puppets » d’un certain gros groupe.
Concernant « Total Sleep Disorder », le dernier titre de l’album, il s’agit d’un titre « bordéliquement carré ». Ce titre, qui est le plus lent de l’album avec ses 120 bpm, est le seul à partir tous azimuts avec des montées de gamme et des harmoniques artificielles à répétition et un enchaînement quasi permanent de blast et riff saccadés. Toutefois, bien que ce morceau ait plus des airs de défouloir, on retrouve quand même, avec du recul, une certaine logique dans sa construction et sa conclusion avec ce choc électrique (littéralement) qui arrive comme un cheveu sur la soupe.
La production, quant à elle, est effectuée de manière (très) précise où chaque élément est à sa place et aucun ne mord sur l’autre. On retrouve peu de « fioriture », hormis quelques effets anecdotiques sur la voix, mais rien d’exceptionnel.


En conclusion, bien que « Hypnotic Inferno » soit un disque réussi et présente un intérêt musical certain, il satisfera surtout les « nouveaux venus » du public metal et ferait une bonne transition pour ceux qui voudrait doucement se mettre au black avant d’explorer quelque chose de plus cru.
En toute honnêteté, « Hypnotic Inferno » m’a beaucoup rappelé mes treize ans, quand j’ai écouté « Death Cult Armageddon » de Dimmu Borgir pour la première fois.







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