AMPLIFIER Echo Street [ 2013 ] |
||||
CD Album - Digipack Durée : 59.30 Style : Post / Space rock |
||||
Infos :Disponible en édition spéciale livret + cd ainsi qu'endouble vinyle | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
Interview : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 16 février 2013 , réalisée par Mary.Scary | ||||
Dans la catégorie « un peu de douceur dans ce monde de brutes », je demande AMPLIFIER ! En quatorze ans d’existence, quatre albums et autant de EPs, les musiciens de Manchester n’ont eu de cesse de faire voyager leurs auditeurs avec leur musique qualifiée de rock progressif mais ô combien atmosphérique. C’est d’autant plus vrai pour leur très attendu nouvel album « Echo Street », véritable élégie de huit titres. « Matmos » inaugure superbement le périple musical avec son introduction qui monte crescendo pendant la première minute de la piste. Le « na na na » velouté de Sel Balamir, le chanteur, retire expressément toute violence en nous. Ce morceau est tout simplement une berceuse aux sonorités à la fois modernes et anciennes, assez complexe à expliquer mais qui devrait vraiment ravir tout le monde. La suite est par contre bien étrange – et je vais sans doute m’attirer les foudres – puisqu’elle n’est pas vraiment à la hauteur de cet agréable «Matmos ». « The Wheel » prend presque des allures de pop langoureuse aux reflets post-rock des années 80 tandis que « Extra Vehicular », avec une intro stoneriquement instrumentale, ne dévoile le chant qu’une fois passé les deux premières minutes et il faut attendre le dernier tiers de cette piste de douze minutes pour entendre une petite agitation guitaristique. « Where the River Goes » sonne comme un bon vieux titre de CAT STEVENS et inspire la nostalgie ; tout comme le précédent titre, les dernières deux minutes proposent un peu plus de mouvement et de diversité car il faut avouer que tout cela est plutôt monotone. Dans « Paris in the Spring », Balamir a troqué le « na na na » contre le « pa pa pa » et le groupe propose une petite session acoustique dans « Between Today and Yesterday ». Alors que le planant « Echo Street », le titre, réveille un peu l’intérêt, les vibrations de « Mary Rose » nous font comprendre que le disque arrive à sa conclusion, AMPLIFIER ayant opté pour une ambiance un peu plus sombre mais grandement poétique et surtout… Étonnante puisqu’il s’agit du titre le plus « rock » de l’album. La fameuse disparité que j’attendais depuis le début. Certains groupes sont difficiles à chroniquer car tellement attendus et adulés que le fait de ne pas adorer leur album vous fait presque honte. Pour ma défense, je m’attendais à de véritables pics d’émotion, à une chair de poule régulièrement au rendez-vous. J’en attendais sans doute trop car excepté pour « Matmos », je n’ai pas trouvé ce que je recherchais. Ce qui ne veut donc pas dire que vous n’aimerez pas ce nouvel album. Ce dernier semble bien moins riche que « The Octopus » qui avait vraiment des sonorités rock, voire stoner et à l’ambiance bien différente de celle de « Echo Street » qui se veut réellement douce et légère. Pour résumer, il est loin d’être mauvais mais ne sort malheureusement pas l’ordinaire. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|