PANGORA Unleash The Kraken [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 36.14 Style : Metalcore |
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Chronique : 08 février 2013 , réalisée par Charcoal.Blood | ||||
Si l’on vous parle de la ville de Nevers dans le département de la Nièvre, il y a de fortes chances que vous pensiez au circuit de Magny-Cours et ses compétitions sportives mécaniques plutôt qu’à des groupes de musique metal. Et pourtant, les cinq membres de PANGORA officient depuis 2009 dans le registre du « metalcore » et se sont taillés une bonne petite réputation grâce à de nombreux concerts, dont ceux en première partie de BLACK BOMB A, AS THEY BURN ou BETRAYING THE MARTYRS, ce qui vaudra d’ailleurs l’apparition d’Aaron Matts sur le titre « Destroy ». Après un premier E.P de cinq titres en 2010, les Bourguignons sont de retour depuis le 17 novembre dernier avec un premier album auto-produit, « Unleash The Kraken », dont l’artwork est signé par Grin Design. Le titre de l’album fait indéniablement référence à la mythologie scandinave médiévale dans le but d’avoir un impact certain et de susciter des images percutantes porteuses de messages que les musiciens essaient de transmettre à travers leurs textes. En effet, ceux-ci sont tournés vers l’écologie, la politique et se présentent comme une analyse des comportements actuels de l’homme. L’importance des sujets est prise au sérieux et la tonalité grave de l’album colle parfaitement à l’atmosphère pesante des thèmes abordés. Musicalement, on ne sera pas étonnés de retrouver les influences des groupes cités un peu plus haut en introduction. On retrouve ainsi des accords plombés, un son creux dans les fréquences médiums qui bénéficie d’une bonne égalisation et d’une bonne puissance. PANGORA délivre un « metalcore » brut de décoffrage et qui lorgne de temps à autre sur le « deathcore », voire même le « hardcore ». Cependant, s’il y a un bémol à émettre sur l’appréciation globale, il vient du fait que ce courant musical commence, à mon humble avis, à saturer en raison de la surpopulation de combos dans cette catégorie. De ce fait, on écoute les dix titres de cet opus sans que l’on puisse se dire que l’on tient quelque chose d’exceptionnel ou d’original. Maintenant, ce n’est peut-être pas non plus le but principal. Certains éléments s’avèrent être répétitifs. Entre autres, les coups de cymbales ou de cloches en début de breaks reviennent de façon récurrente sur chaque titre et le type d’accordage donne une impression de linéarité sur la durée. En revanche, l’ensemble est très bien mené avec une architecture des chansons appréhendable qui permet de les retenir assez facilement. Les lignes mélodiques sont également très présentes et entrainantes (« Unleash The Kraken », « Alive ») et mises en valeur par le contraste avec le timbre de voix rauque du vocaliste. On a donc un premier album prometteur et doté d’une bonne production qui en rendrait jaloux plus d’un. Pour conclure, je dirais que PANGORA a dévoilé un premier effort assez convaincant. Il ne manque plus à cette formation que d’acquérir un peu plus de maturité afin de se démarquer de ses confrères. A suivre de très près. |
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