NECROWRETCH Putrid death sorcery [ 2013 ] |
||||
CD Album Durée : 35.46 Style : Death metal |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
:: LIRE L'INTERVIEW :: | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 30 janvier 2013 , réalisée par g-rom | ||||
NECROWRETCH est un duo français, composé de Vlad (chant et guitare) et de Amphycion (basse), originaire de Valence, formé en 2008 et qui vient de réussir l'exploit d'être le troisième groupe français, après KICKBACK et MERCYLESS, à se faire signer par CENTURY MEDIA, et ce, dès son premier opus qui fait suite à de nombreuses démos et EP. Vlad, leader de NECROWRETCH, s'est toujours refusé à enregistrer sa musique de façon "officielle" en studio, craignant de perdre son côté obscure et afin de conserver un son ultra primitif. Mais voilà, seuls les imbéciles ne changent pas d'avis et bien lui en a pris. Avant de disséquer "Putrid death sorcery", il faut avant tout signaler que NECROWRETCH évolue à contre-courant de la scène "death" actuelle et nous ramène au fondement du genre, tant au niveau du son, de la production que de la musique, que Vlad qualifie lui même de "Putrid death-metal". Mais dès les premiers accords de "Ripping souls of sinners", un constat s'impose, le duo a su garder le côté primitif de la chose avec un son très rétro qui nous renvoie directement au "Scream bloody gore" de DEATH. Le deuxième morceau, "Purifying torment" enfonce le crucifix, ça blast et ça bastonne à tous les étages. Même si toutes les compositions sont agencées de la même manière, reprenant des ingrédients et des recettes mille fois éprouvés, force est de reconnaître que la mixture putride de NECROWRETCH est loin d'être repoussante et la durée assez courte des morceaux accentue leur efficacité. Le duo sait aussi casser le rythme en incorporant à leur folie frénétique de plans "heavy" ("Purifying torment"), "doom" ("Putrid death sorcery") et même parfois "groovy" ou lourd ("Impious plague in catacomb"). Même si l'appellation "death" n'est pas usurpée, il est indéniable que NECROWRETCH va aussi chercher son essence dans les premiers soubresauts du "black-metal". En effet, "Putrid death sorcery" évoque directement les deux premiers albums de MARDUK, mais aussi DARKTHRONE ou DISSECTION, une époque où le "true black-metal" était roi et semait la terreur auprès de la ménagère de moins de cinquante ans. La grande force de NECROWRETCH est de réaliser le pari de revenir aux racines mêmes du "death" et du "black" que ce soit au niveau sonore, visuel, tout en restant très audible et attrayant, et en proposant une variation rythmique très intéressante, le tout dans une atmosphère morbide, dérangeante et oppressante. Cette force peut aussi s'avérer être une faiblesse, puisque pour pouvoir bien juger et apprécier ce disque, il faut l'aborder sans à priori et faire preuve d'insistance, "Putrid death sorcery" ne se dévoilera qu'au bout de plusieurs écoutes, et, du coup, certains resteront sûrement au bord du caveau. "Putride" qualifie très bien ce premier méfait de NECROWRETCH, aussi bien dans ses atmosphères que dans sa musique ultra datée et sa mise en son d'un autre temps. Mais voilà, le duo a ce quelque chose d'inexplicable qui place son œuvre au-dessus des autres. "Putrid death sorcery" est un condensé de haine mais doté d'une beauté macabre et malsaine très attirante, NECROWRETCH remet ainsi au goût du jour l'essence même des origines du mal en y incorporant une certaine touche de modernité sur certains riffs. A ne pas mettre entre toutes les oreilles ! |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|