DACAST Dédale [ 2012 ] |
||||
VINYL Durée : 35.22 Style : Math/prog/noise |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 23 janvier 2013 , réalisée par Doc.Douggy | ||||
Originaire de la région parisienne, DACAST se forme en 2002 sous forme de quartet et enregistre successivement une démo en 2003 ("The Undertown Experiment") et un E.P en 2006 ("Smooth as a Riot"). Après avoir vu passer des membres de HELLBATS ou encore HANGMAN'S CHAIR, ça se stabilise autour de Cédric (batteur de WHISPERING TALES), Thibault (aussi bassiste d'INSAIN), Abdel (chant) et Sylvain (guitare) ; ils nous reviennent en 2010 et enregistrent en live ce qui va être le premier album "Dédale" au Studio Sainte Marthe avec Francis Caste (producteur des HANGMAN'S CHAIR, COWARDS et autres KICKBACK et BUKOWSKY...). Après ça, le groupe recrute un second guitariste (Adrien), et s’attelle à la sortie de ce "Dédale" qui voit enfin le jour en cette fin d'année 2012, autoproduction oblige. La musique de DACAST s'illustre par de nombreuses, très nombreuses influences, allant d'un math-hardcore digne de DILLINGER ESCAPE PLAN ou THE LOCUST, aux divers projets de Mike Patton, en passant par KING CRIMSON ou Miles Davis. Le tout est ingéré et ressorti aussi sec, ce qui qualifierait le groupe de "math/core/progressive/noise/jazz" ça en fait beaucoup dans les oreilles ! "Dédale" est alors séparé en deux parties "Face A/B" ce qui donne un premier aperçu avoisinant les quinze, puis vingt minutes par morceau. Au programme après un départ en trombe sauce DILLINGER, le combo passe très aisément à des parties plus lourdes, puis tour à tour jazz, sludge, entre riffs dissonants au possible et instru noise. Mais c'est sans compter sur une basse très travaillée et un batteur lorgnant vraiment chez les jazzeux. Le chant d'Abdel, passé au filtre se rapproche d'un "screamo", et on l'imagine très facilement se tortiller dans tous les sens sur scène, ce qui d'ailleurs pourrait être le cas de tous les musiciens, qui se lâchent tour à tour. Ce n'est que sur "Face B" que le groupe entre plutôt dans une partie impro plus ambiancée mais qui n'a de cesse de vous faire bouger la tête à suivre les parties de rythmiques à en faire voler des monceaux de baguette toutes les 30 secondes. Le tout pour terminer sur un passage des plus "loud" sur la fin, roulement de batterie et riff hardcore à l'appui. Deux titres pour trente-cinq minutes, on ne peut pas en rajouter plus, car même si au premier abord les néophytes entendront de la bouillie sonore, "Dédale" est parfaitement exécuté, que ce soit au niveau technique de chacun de ses musiciens qui excellent, jusqu'aux parties improvisées. D'ailleurs c'est à se demander si ce n'est pas de "l’impressionnisme musical" ! Une expérience sonore qui ne laisse pas de marbre et qui leur aura permis de se faire connaître auprès du public parisien et notamment en première de KLONE. A ne louper sous aucun prétexte si ça passe près de chez vous. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|