A PERFECT DAY
A perfect day [ 2012 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 50.00
Style : Rock mélodique
  Infos :
  Contact label : http://www.frontiers.it/
  Contact groupe : https://www.facebook.com/apdband
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 20 janvier 2013 , réalisée par sarvgot
   
Sorti il y a tout juste quelques semaines, le premier album éponyme d’A Perfect Day (APD) n’est pas passé inaperçu dans les chaumières un tant soit peu réceptives au hard mélodique. Le trio italien a su se faire remarquer. Bon, leurs noms aidant, c’est toujours plus facile que quand on débute réellement. Qui plus est lorsque le premier album sort directement sous la houlette de Frontiers Records, LA grosse écurie typiquement calée hard rock. Allons donc jeter une oreille sur le nouveau projet des zicos de LABYRITH !

Loin de se perdre dans les divers chemins qui ne mènent nulle part, LABYRITH avait trouvé la voie du succès depuis 1996 grâce à un power metal de bonne facture. APD calme le jeu et s’oriente davantage vers un rock policé, teinté de FM (« Alone and Free – Rockblind »). Ne le prenons pas comme une tare, les gaillards sont suffisamment doués pour faire (et c’est le cas) un très bon album. Débutant sur un sample d’ambiance (style Fête foraine glauque) le premier titre (« Another Perfect Day ») annonce fièrement la couleur de l’album : des riffs, des mélodies travaillées (en même temps, en venant de chez Labyrith…) ,un chanteur très en voix (Roberto Tiranti) et des putains de soli de guitare (quasiment un par titre) qui font plaisir à entendre tant c’est devenu rare aujourd’hui. Merci Andrea Cantarelli !

Sans se cantonner au (hard) rock, le groupe a su diversifier un tantinet sa musique au travers de l’album. L’introduction assez metal de « Now and Forever » laisse augurer d’un titre relativement pêchu quand l’introduction de « We Only Say Goodbye » nous présente un groupe touché par la grâce du gospel. Cette balade qui clot l’album n’aura surement pas été mise là par hasard. Elle est LA pièce maîtresse d’APD et se révèle majestueuse, se rapprochant d’un rock FM d’un Bon Jovi. Le titre renferme le plus beau solo de guitare de l’album, lumineux, mélodique. Quoi de mieux pour terminer un tel album ?

Malheureusement quelques longueurs viennent ternir l’écoute du cette première livraison italienne. Le nombre de ballade est un poil élevé et certaines paraissent assez anecdotiques (« Long Road to Ruin »). Heureusement que le trio a su garder une énergie labytinthesque sur certains morceaux, notamment « Waiting on the Edge », soutenue par un riff assez puissant débordant d’énergie.

On retiendra donc un premier album comme étant une belle surprise, mais une belle surprise à confirmer. Quelques lenteurs ou un aspect trop lisse de la musique laisse un peu l’auditeur sur sa faim. Quelques riffs plus marqués, tout autant de soli et un chant un poil plus agressif parviendrait à hisser l’album dans un Top de l’année, au moins dans le milieu du hard rock. Mais inutile de bouder sa surprise, cet album mérite (quand même) le détour.







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