SUNPOCRISY
Samaroid dioramas [ 2012 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 64.31
Style : Death progressif
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : http://www.facebook.com/sunpocrisy http://www.myspace.com/sunpocrisy
 
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 14 janvier 2013 , réalisée par Reunee
   
Sunprocrisy est un petit groupe sans prétention nous arrivant tout droit d'Italie. Formé en 2005, ce groupe de Death Progressif a sorti fin 2012 leur premier album, « Samaroid Dioramas » faisant suite à un EP acclamé des critiques, « Atman », sorti en 2008. Pour tout vous dire les mioches, je pensais avoir affaire à un groupe tentant, parodiquement, de reproduire Katatonia, Dark Tranquility et consorts pour « leur rendre hommage »... J'avais bien tort...

Car les Italiens font taire toutes les mauvaises langues en nous livrant un projet réfléchi, profond, personnel, et pas pensé à la va-vite. C'est ce à quoi j'ai pensé en écoutant pour la première fois cette galette.

Je fus tout d'abord surprise par la qualité de la production (surtout pour une auto-production) : tout est parfaitement net, on entend chaque instrument à la perfection, tout est bien mixé. La voix de Jonathan, oscille entre le grunt expressif (qui passe d'un grave agressif à un aigu larmoyant) et une voix claire posée (une voix contemplative, presque mélancolique) un peu semblable à celle de Neige d'Alcest. À noter que les Italiens ne font pas l'erreur de s'exprimer intégralement en italien, par pur souci de patriotisme, car ils ont l'air de rechercher avant tout la pure mélodie, au-delà de la volonté de vouloir s'exporter.

Les autres instruments participent à l'élaboration de cette mélodie (évidemment). Même si on peut déplorer l'absence de puissants riffs, les guitares se font douces, mélodiques, plongeant l'auditeur dans un voyage entre les profondeurs des mers et les dunes du Sahara (oohhh, je fais dans le lyrisme maintenant). Bref, malgré la longueur (inutile) des morceaux (plus de dix minutes pour certains !), et quelques faiblesses par-ci par-là (voix hésitante, une basse un peu à côté de la plaque de temps en temps), Sunpocrisy signe un véritable coup de maître avec cet album.

Bref, on a là un petit album sans prétention qui se révèle être, et malgré des petits défauts, un vrai bijou. Aux Italiens maintenant de confirmer leur talent dans un deuxième album, et pourquoi pas, prendre le virage leur permettant d'accéder au rang de « groupe qui dure ». Je l'espère en tout cas, et vous conseille pour le moment de vous ruer sur cet album.







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