POSTMORTEM Bloodground messiah [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 41.11 Style : Thrash/death métal |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
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Chronique : 06 janvier 2013 , réalisée par g-rom | ||||
POSTMORTEM est un vieux de la vieille du "thrash-métal" allemand, puisque fondé en 1987 et affichant 25 ans de carrière au compteur et pas moins de 5 albums et 2 démos. Après une multitude de changements de line-up, le combo se compose aujourd'hui de Marcus Marth à la guitare, de Mathias Rütz au chant, de Tilo Voigtländer à la basse et de Max Scheffler à la batterie. Due à la qualité très moyenne de ses opus, POSTMORTEM n'a jamais su s'extirper du milieu underground dans lequel il reste englué depuis toutes ces années... ...et ce n'est pas "Bloodground messiah" qui changera la donne. Même si tous les ingrédients du style sont bien présents, à savoir chant hurlé, son gras, batterie claquante, double pédales, toutes les compositions de l'opus sont fades et manquent de relief, "Bloodground messiah" donne l'impression que le mode "pilotage automatique" est bien enclenché, le tout tournant en rond dans une sorte de cercle sans fin. Les structures des compositions sont toutes semblables, tellement identiques que les plans de guitares, ainsi que la rythmique pourraient être interchangeables d'un morceau à l'autre, et, dès le quatrième titre, "Santa muerte", on sent que l'écoute intégrale va relever du parcours du combattant, l'ennui et la lassitude nous guettent du coin de l'oeil et auront raison de nous au bout de la première écoute. Le chant de Mathias Rütz, qui se situe quelque part entre John Tardy (OBITUARY) et Leif jensen (DEW-SCENTED), a une consonance très particulière qui se révèle très irritant sur la durée, dû à un manque de variations et de nuances, le bougre se prend même pour Dani Filth sur "Falling from here" et devient carrément risible. Les musiciens, même s'ils sont tous à fond, manquent d'imagination et nous balancent des riffs et des rythmiques mille fois entendus, de plus, ce disque est quasiment dépourvu de mélodie, et je ne vous parle pas des solos qui sont tout simplement inexistants. Mais il faut quand même souligner que la pochette est très attirante et que deux morceaux sortent du lot (au vu de la qualité du reste de l'opus, ce n'est pas très difficile....), ce sont "White raven black sun" et "Under attack", dotés tous deux de riffs massifs, on peut aussi noter le break tout en subtilité de "Santa muerte". Le prêtre de "l'artwork" de "Bloodground messiah" est très en colère, et on peut le comprendre à l'issu de la découverte de cet opus totalement inintéressant. Pas grand chose n'est à sauver de ce disque qui s'inscrit en postulant très sérieusement au titre très peu convoité du bide de l'année. Après 25 ans de carrière, nous étions en droit d'attendre autre chose que de l'amateurisme dénué de tout inspiration. PASSEZ VOTRE CHEMIN ! |
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