MAMMOTH MAMMOTH Hell's likely [ 2012 ] |
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CD Album - Digipack Durée : 58.54 Style : Hard-rock/stoner |
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Chronique : 19 décembre 2012 , réalisée par g-rom | ||||
MAMMOTH MAMMOTH est un groupe originaire de Melbourne, en Australie, évoluant dans un "hard-rock/stoner" assez viril, et, ayant déjà un EP ("Mammoth mammoth") et un album ("Mammoth") à son actif. Le groupe constitué de Pete Bell à la basse, de Franck Trobbiani à la batterie, de Ben Couzens à la guitare et de Mikey Tucker au chant, nous livre après trois ans d'attente leur deuxième long format, "Hell's likely". L'artwork très réussi, à la fois rétro et très aguicheur, est à la croisée des chemins entre SCORPIONS ("Virgin killer") et la culture hippie, la jeune fille sur la pochette y étant sans doute pour beaucoup.... "Hell's likely" démarre en trombe, c'est le moins que l'on puisse dire. Le premier titre éponyme sonne très rock, avec ce son "fuzz" très caractéristique, crée par Jimi Hendrix. Ce morceau a de grosses consonances "stoner" dans les riffs mais sur une rythmique alambiquée que n'aurait pas renier MOTÖRHEAD. "Hell's likely" est un bon mélange de ce qui fait le son de MAMMOTH MAMMOTH, c'est-à-dire son "fuzz", break pachydermique (normal pour un mammouth...), et voix éraillée du chanteur pour la coloration "rock". Le deuxième morceau "Go", moins "speedé" lorgne plus vers AC/DC, période "Let there be rock". Le son volontairement rétro donne un rendu plus "sale" qui sied à merveille à la musique du combo, la spontanéité et le sentiment d'urgence sont bien mis en avant. L'opus oscille entre morceaux rapides comme "Bare bones", "Hell's likely", "I want it too" ou le titre bonus "Slacher", et compositions plus lourdes comme "Go", "(Up all right) demons to fight" ou "Sittin' pretty", où les riffs appuyés renforcent ce côté "stoner". La force du groupe est de pouvoir garder tout au long du disque, le côté entraînant qui donne envie d'écouter la suite, malgré la simplicité extrême de sa musique. Simpliste ? Énormément, et nous sommes en face d'un des principaux défauts de "Hell's likely". Malgré le charme du son rétro "fuzz" et de la spontanéité de sa musique, MAMMOTH MAMMOTH ne semble avoir intégré que deux ou trois notes à l'ensemble de ses compositions, tellement la musique semble interchangeable d'un titre à un autre. De plus, l'influence MOTÖRHEAD est bien trop évidente, et ce, sur l'ensemble de l'opus, surtout lorsque le rythme s'emballe ; il suffit de jeter une oreille sur le riff principal de "Slacher" qui ressemble à s'y méprendre à "Overkill", ou l'utilisation de la basse en seconde guitare. Nul doute que les morceaux sont taillés pour le live, mais "Hell's likely" passe assez difficilement le test de la longévité, l'opus s'essouffle au bout de la deuxième écoute. En outre, douze titres dont cinq bonus, cela fait un peu léger pour un album. Au final, "Hell's likely" a le potentiel de pouvoir attirer un grand nombre d'auditeurs de sensibilités différentes comme le "doom", le "hard-rock" ou encore le "stoner", voire le "punk". Le disque va droit au but et ne s'embarrasse pas de fioritures en mettant bien en avant le sentiment d'urgence et la spontanéité des compositions. Mais l'influence de MOTÖRHEAD, bien trop évidente, qui confine parfois au plagiat ("Slacher") est presque dérangeante ; nul doute que l'expérience saura gommer cet inconvénient majeur. Un disque "quitte ou double", on aime ou on n'aime pas, votre serviteur a apprécié... Du moins sur deux écoutes. |
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