QUADRIVIUM
Metocha [ 2012 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 39.00
Style : Avant-garde metal
  Infos :
  Contact label : http://www.soulsellerrecords.com/
  Contact groupe :
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 16 décembre 2012 , réalisée par sarvgot
   
On ne vous présente plus Quadrivium. Ce groupe aux multiples succès, révélé au public grâce à METOCHA, leur deuxième album sorti en 2012. Voici comment peut-être, dans quelques années, nous pourrons commencer une chronique de ces Norvégiens. Peut-être. Enfin juste si ces Mayas rejoignent Paco Rabanne au royaume des losers prédicateurs.

METOCHA est donc le deuxième album en sept ans d’existence du groupe. Peu d’informations sont distillées sur la toile à propos du combo ou de l’album, sinon que sa date de sortie fut fixée au 23 novembre de l’an de disgrâce apocalyptique 2012. Officiant dans un registre black, trituré de sympho, d’éléctro et de petites subtilités qui le classent dans le fourre-tout avant-gardiste plus qu’autre chose, la musique de Quadrivium est, sommes toutes assez difficile à définir. Mais pour peu que l’on aime les livraisons d’un Agathodaimon, Arcturus ou même d’un Dimmu Borgir, alors METOCHA nous séduit assez aisément.

Ne vous attendez pas vraiment à un black metal symphonique, ce n’est pas le genre de la maison. Les voix sont plus souvent dans un registre clair que résolument black. Pour le côté extrême, on retiendra avant tout DESTROYER, titre le plus black de l’album, dans un tempo assez rapide, et surtout THE LABYRINTH OF INFINITY.

Le reste du temps, les guitares sont accouplées à des samples, relativement subtils (DEEP SYPHON FOCUS), et surtout un clavier omniprésent dans la musique du combo norvégien. Nous avons en fait, une toute autre facette de METOCHA. Un piano assez inquiétant qui distille quelques accords et vous avez une musique typée cabaret, dans un aspect ‘Cirque’ qui pouvait apparaître, par exemple, sur le dernier NIGHTWISH. Le titre éponyme en est un bel exemple, et l’on arrive à l’un des points forts de l’album : l’ambiance. Un terme que l’on peut aussi bien décliné au pluriel tant METOCHA est d’une incroyable richesse à ce niveau. Que ce soit dans sa généralité ou même à l’intérieur d’un même morceau. DEEP SYPHON FOCUS possède ses passages calmes, une superbe introduction samplée au ton inquiétant et un final que ne renieraient pas les groupes de power ou speed metal.

Techniquement, on s’en rend vite compte, les musiciens ont un niveau assez élevé. EYES OF MIMAS est le morceau où le niveau technique des guitares se révèle. Les riffs mais surtout les soli, étalés sur plus de deux minutes, sont incroyablement riches et vraiment cohérents. Ne pas omettre non plus ORBITAL. Titre aérien, subtil. ORBITAL, c’est le calme avant la tempête. Car oui, il y a un tempête … THE LABYRINTH OF INFINITY ! Morceau épique de neuf minutes, véritable tempête auditive. Un style purement BM, couplé de passages plus aériens où les claviers accompagnent une voix murmurante. Le morceau se termine sur trois minutes de folie extrême, sur des blast tout simplement monstrueux. On en vient à se dire que les Panzer Division de Marduk sont bien loin dorénavant…

METOCHA est, vous l’aurez compris, un album d’une grande, très grande richesse. Techniquement génial, musicalement époustouflant et vocalement surprenant. Les voix, claires ou gutturales, sont vraiment classes et bien assorties à la musique de QUADRIVIUM. Il serait vraiment dommage de passer à côté de METOCHA. Sans être révolutionnaire, il est suffisamment bon pour être recommandé sans retenue.







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