SEAMOUNT
Earthmother [ 2012 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 55.27
Style : Dark Rock
  Infos :
  Contact label : http://www.doom-dealer.de/
  Contact groupe : https://www.facebook.com/pages/seamount/144409725631012
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 14 décembre 2012 , réalisée par Chart
   
SEAMOUNT se forme en 2007. Le groupe est le produit de la rencontre entre un guitariste allemand, Tim SCHMIDT et d’un chanteur américain, Phil SWANSON. SEAMOUNT s’inscrit dans une lignée rock et se revendique du doom. Il faut entendre par là une forte influence du BLACK SABBATH du début plutôt qu’une mouvance doom metal type SHAPE OF DESPAIR ou MY DYING BRIDE. SEAMOUNT sort aujourd’hui son quatrième et premier album conceptuel, « Earthmother ».

Comme son style l’indique, EARTHMOTHER empreinte à ses prédécesseurs aussi bien au niveau musical qu’au niveau de la production. On retrouve une touche 70’s qui en rien ne peut être déplaisante. Cependant, il ressort de cette production une touche de modernité car reproduire le son des années 70 est devenu quasiment mission impossible à moins d’avoir le budget de SLASH et des techniques venues d’âges anciens.

Ce nouvel album se compose d’une dizaine de titres de très bonne qualité. « Surrender » ouvre sur une note émotionnelle assez forte. Ce morceau est relativement posé mais ne manque pas d’énergie. Le chant créée cette atmosphère touchante. On se laisse tranquillement embarquer jusqu’à « The Fool » nettement plus rock. Les influences se font sentir et l’on retrouve ce que l’on aime dans le rock. L’aspect un peu plus sombre de ce groupe est encore une fois un atout majeur que le combo n’a en rien négligé. Dans cette voix, il y a quelque chose d’Ozzy OSBOURNE et de Bruce DICKINSON, ce qui n'est pas pour déplaire. On surfe sur des ambiances à la fois douces et rugueuses selon les passages. L’introduction de « Echoes » est encore une fois une belle preuve de sensibilité, et pas de sensiblerie ! Le morceau gagne en puissance au fur et à mesure même si l’acoustique a pris le dessus sur l’électrique. On revient assez vite sur du gros rock avec « Just For Fantasy » ; mais c’est à l’écoute de l’avant dernier morceau, « Everything Divine », que l’on a la plus grosse surprise rock de l’album. Le talent de SEAMOUNT est vraiment de créer des ambiances variées qui ne peuvent se résumer au seul terme de « doom » auquel on préfèrera celui de « Dark Rock ».

SEAMOUNT signe un album très intéressant qu’il serait dommage de rater. Les fans des années 70 et la plupart de ceux qui ont commencé à écouter du metal dans les années 80 devraient retrouver avec plaisir une partie de ce qu’ils ont aimé, et pas seulement. A suivre donc…







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