INFERNAL DEATH
Gniew [ 2012 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 37.09
Style : Death-metal old-school
  Infos :Inclus démo "twilight tales" 1992
  Contact label : http://www.wydawnictwopsycho.com/
  Contact groupe : http://www.facebook.com/infernal.death.band
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 10 décembre 2012 , réalisée par MazaK
   
Underground de chez underground ! Les polonais d’INFERNAL DEATH ont vu le jour en 1991. Après quelques démos, le groupe splitte et renait de ses cendres il y a seulement trois ans. « Gniew » (qui signifie « Colère » en Polonais) est donc la véritable première galette du combo.

Il suffit d’un simple coup d’œil sur la cover et sur le logo du groupe pour savoir que nous avons ici affaire à du classique old-school death-metal, dans la plus pure tradition. Bien sûr, on peut qualifier, à l’instar de VADER, cette formation comme étant l’une des premières à apparaître en Pologne. Evidemment, le groupe a rapidement jeté l’éponge et n’aura pas la réputation de son confrère. Qu'en est-il de la musique d’INFERNAL DEATH ? Plutôt basique, mais relativement bien exécuté, le death-metal du groupe sonne résolument 90’s. L’album s’apparente à du BENEDICTION en plus brutal et légèrement plus « moderne » (notez l’importance des guillemets !). Alors, tout ça est plutôt sympa, mais au bout de trois titres on se dit que les INFERNAL DEATH sont vraiment restés figés dans une époque définitivement révolu et, qu'hormis quelques puristes « collectionneurs-nostalgiques », le groupe n’apporte absolument rien d’innovant. Les riffs ont été utilisés des dizaines de fois, les soli sont peu inspirés et prévisibles, les growls linéaires, les structures sans grande surprise…

Bref, ce « Gniew » est franchement moyen. La production n’est pas là pour arranger les choses. Elle sonne désuète et fadasse. La seule petite différence est que le groupe chante dans sa langue natale, c’est maigrichon pour justifier l’investissement. En bonus sur le CD vous trouverez, bande de veinards, la démo « Twilight Tales », enregistrée en une piste dans le garage d’un copain de l’époque… totalement anecdotique et sans véritable intérêt « historique », ces titres sonnent comme une répétition et agaceront les plus téméraires.
Une « résurrection » en demi-teinte à ne réserver qu'aux fans d’underground !







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