KOMAH Between Vice and Virtue [ 2012 ] |
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CD Album - Digipack Durée : 39.33 Style : Metalcore |
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Chronique : 05 décembre 2012 , réalisée par Mary.Scary | ||||
En cette période dédiée à Noël, si je parle de Belgique, vous allez sans doute penser à ses chocolats. Evitons pour le moment le fondant et pensons un peu plus au brutal, si vous le voulez bien, avec le groupe KOMAH. Formé en 2007, il sort son premier album, « Straight Line », deux ans plus tard, album qui précède une série de concerts avec quelques pointures comme PRO-PAIN et qui leur permet de se faire une bonne place sur la scène metal francophone. Leur second album, « Between Vice and Virtue », se tient prêt à être déposé au pied de votre sapin et son « metal moderne, agressif et puissant » ne compte pas vous plonger dans le coma. Et pourtant… Le syndrome de la page blanche peut être connu chez tout type d’écrivain, même le chroniqueur... J’en veux pour preuve ce « Between Vice and Virtue » qui m’a longtemps laissée perplexe puisqu’il est à la fois bon sans être exceptionnel, mais aussi très banal sans pour autant être mauvais. Cet album est composé de dix titres qui, tour à tour, nous font valser entre bons moments et phases d’ennui. En guise d’introduction, « The Birth » sonne comme un hommage aux classiques tels que MACHINE HEAD et compagnie. La voix de LENY ANDRIEUX a d’ailleurs un semblant de celle de notre cher ROBB FLYNN, mais aussi de CHESTER BENNINGTON dans les tons plus aigus, ce qui n’est pas un brocard de ma part. Le chanté et hurlé ainsi que le rythme des riffs font clairement partie du domaine du metalcore, chose qui concerne l’intégralité de « Between Vice and Virtue », il faut donc être amateur du style à la base. Malgré une technicité irréprochable, la lassitude s’invite bien hâtivement et il m’a fallu attendre le quatrième morceau, « A Humbling Experience », pour être interpellée. En dépit d’un refrain au chant clair qui pourrait déplaire à la majorité, les riffs thrashy de ce titre remontent largement le niveau et cette piste est la première d’une série intéressante, puisque qu’elle est suivie par la présence de GARY MESKIL et d’ADAM PHILLIPS de PRO-PAIN dans « The King of Raptors ». L’introduction de « Last Way to Cerberus » est également sympathique et permet de changer un peu d’ambiance, KOMAH étant, pour l’occasion, plus proche du metal progressif que du metalcore. S’en suit une piste instrumentale, « Beyond the Limits », qui reste quelque peu dans le thème du précédent titre, mais qui prouve une nouvelle fois que le groupe peut sortir de ses sentiers battus. Et c’est en douceur que cette fameuse phase prend déjà fin. Les trois dernières pistes de l’album ne sont guère très différentes de leur consœurs, à mon grand regret, et la lassitude revient tellement vite au galop qu’il est difficile de les écouter entièrement. Le problème majeur de « Between Vice and Virtue » n’est pas tant la musique puisque celle-ci offre tout de même de bonnes parenthèses, mais principalement le chant qui est monotone de par sa rengaine puisqu’il ne s’adapte aucunement à cette diversité musicale. L’artwork très appréciable et une technicité maîtrisée ne suffisent malheureusement pas à « Between Vice and Virtue » pour être original. KOMAH semble avoir délaissé l’émotion pour ne faire paraître qu’un professionnalisme qu’il détient, certes, mais qui peut laisser l’auditeur de marbre. Ce second album ne laisse entendre aucune prise de risque et propose donc un concept déjà entendu. Après un premier opus plutôt applaudi, c’est la douche froide. |
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