NIPPERCREEP
Annales Herpetiques [ 2012 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 58.43
Style : Punk
  Infos :
  Contact label : http://archive.org/details/tornfleshrecords
  Contact groupe : http://www.nippercreep.c.la/ http://www.myspace.com/nippergoregrunge
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 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 04 décembre 2012 , réalisée par Charcoal.Blood
   
NIPPERCREEP, c’est l’histoire de quatre gars qui se réunissent en 2002 pour former ce groupe dans une Corrèze rurale, où les jeunes ont plus de chance de devenir exploitants agricoles que musiciens. Après quelques remplacements successifs au poste de bassiste, la formation livre son premier album intitulé « Test » en 2010, suivi en 2011 de « Combustion ». C’est le 12 Octobre dernier que sort sur le label Torn Flesh Records, cette compilation de divers titres enregistrés depuis 2006, remixés et remastérisés, et déjà parus sur d’autres compilations. Celle dont nous allons parler porte le charmant titre de « Annales Herpétiques ».

Pour cet enregistrement, le groupe de Thrash « Punk » (vous allez comprendre) choisit d’afficher une pochette très… comment dire, raffinée. L’esprit Gore est indéniable et même si l’image colportée est loin de celles des artworks violents et ensanglantés du « Death » ou du « Black », l’atmosphère insalubre, pour ne pas dire cradingue, comporte son lot d’effets tord-boyaux. Pour ne rien cacher, ce contact visuel met déjà la puce à l’oreille sur le contenu. Je pensais d’ailleurs que ce genre de combo n’appartenait plus qu’à ma préadolescence déjà bien éloignée, mais j’ai l’impression de m’être trompé, certains persistent. Aussi, le délire musical des quatre copains semble s’adresser directement à cette tranche d’âge encore pas assez mature pour lorgner sur d’autres courants. Bref, rien de vraiment intéressant ici. Même si « Ma Méfiance n’a Pas Peur » pose un riff qui sonne pas mal, la suite des évènements se montre réellement sans intérêt. Le son est crade, bien que la production ne soit pas trop mauvaise, le chant est vomi lorsqu’il n’est pas zozoté et les parties guitares ne sont pas vraiment pêchues ni trop techniques, bien que le groupe souligne une influence de SEPULTURA.

Durant ces quinze titres, on peut trouver le temps long et se poser la question suivante : cet album est-il vraiment une torture, ou une plaisanterie de mauvais goût ? En tout cas, l’écouter jusqu’à la fin est une perte de temps.







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